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Coopération économique entre la France et la Chine

BEIJING, 25 décembre (Xinhua) -- L'année 2019 marque le 55e anniversaire de l'établissement de relations diplomatiques entre la Chine et la France. À cette occasion, le président chinois Xi Jinping a effectué en mars une visite d'État en France et son homologue français Emmanuel Macron est venu en Chine en novembre pour assister à la deuxième Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE) et entamer une visite d'État. Sous la conduite et l'impulsion des deux dirigeants, le partenariat global stratégique sino-français a accédé à un nouveau palier, en particulier, les relations économiques et commerciales bilatérales ont réalisé de brillants succès.

Une croissance continuelle du commerce bilatéral

La France est un des cinq partenaires commerciaux traditionnels de la Chine au sein de l’Union européenne (UE). Depuis 2017, le commerce sino-français a retrouvé sa tendance à la hausse, atteignant une croissance à deux chiffres pendant deux années consécutives. Selon les statistiques de l’autorité douanière chinoise, en 2018, le volume du commerce bilatéral s’est élevé à 62,9 milliards de dollars, avec une croissance de 15,5 %, atteignant un pic historique. En 2019, face à la morosité du commerce mondial, le commerce sino-français a continué à augmenter de manière stable. De janvier à octobre, le volume du commerce bilatéral était de 53,24 milliards de dollars, soit une croissance de 4,8 % par rapport à la même période de l’année 2018. Parallèlement, les exportations chinoises vers la France étaient de 26,93 milliards de dollars, affichant une hausse de 6,3 % en rythme annuel, tandis que les importations chinoises de la France étaient de 26,31 milliards de dollars, en hausse de 3,3 % sur un an. L’import-export de la Chine envers la France a maintenu un équilibre fondamental.
Selon l’Eurostat, la France exporte principalement les équipements de transport, les produits électromécaniques et les produits chimiques vers la Chine, et importe principalement les produits électromécaniques, les produits textiles et les matières premières, les meubles et les jouets de la Chine. Au premier semestre 2019, dans l’exportation totale de la France vers la Chine, les produits qui viennent d’être évoqués ont représenté 70,7 %, quant à l’importation totale des produits chinois, ils en ont représenté 60,7 %.

La dynamique des investissements bilatéraux

Dans l’UE, la France est non seulement une source principale des investissements directs étrangers chinois, mais aussi une destination d’accueil importante des investissements des entreprises chinoises. Selon les statistiques du ministère chinois du Commerce, en 2018, les investissements directs français en Chine ont augmentés de 28 % et les investissements directs chinois en France ont réalisé une augmentation de 12 %. Jusqu’à fin novembre 2019, les investissements bilatéraux entre la Chine et la France ont totalisé plus de 40 milliards de dollars. La France est devenue le quatrième investisseur européen en Chine et le troisième pays européen destinataire des investisseurs chinois. Lors de la visite officielle de Macron en Chine en 2018, les deux chefs d’État ont conjointement assisté à la cérémonie de la fondation du conseil d’entreprises franco-chinois qui est une nouvelle plate-forme de haut niveau pour les échanges directs entre les entreprises des deux parties.
Depuis 2018, la Chine et la France se sont engagées ensemble dans la construction de « la Ceinture et la Route », l’approfondissement des coopérations dans l’aérospatiale et en matière de capacités de production, et l’élargissement de leur coopération sur les marchés tiers. Cela a contribué à la dynamique des investissements bilatéraux dans plusieurs domaines. Par exemple, la mise en service commerciale du réacteur EPR 2 de la centrale nucléaire de Taishan est considérée comme un modèle à l’échelle mondiale dans la construction de la centrale nucléaire de troisième génération ; les deux parties ont dévoilé la deuxième liste sur les projets pilotes de coopération industrielle concernant la fabrication intelligente, la fabrication verte, l’éducation et la formation ; le gouvernement chinois a de nouveau émis des obligations souveraines libellées en euros à Paris, cette fois quatre milliards d’euros, afin d’approfondir la coopération financière entre la Chine et la France et de soutenir la construction de la place financière européenne de Paris.
La France a compté parmi les 15 pays invités d’honneur de la deuxième CIIE. Le président français Emmanuel Macron a d’ailleurs assisté à la cérémonie d’ouverture. Le gouvernement, les régions et les entreprises français y ont également participé avec enthousiasme. Avec une superficie de plus de 12.000 mètres carrés, un total de 80 entreprises françaises, dont des groupes aussi réputés que LVMH, Airbus ou Thales, ont saisi cette opportunité pour présenter leurs produits et services aux acheteurs chinois. Le nombre d’entreprises participantes et la superficie totale ont respectivement accru de 16 % et de 20 % par rapport à la première édition. La CIIE est déjà devenue une fenêtre importante visant à favoriser la connexion des entreprises chinoises et françaises et à stimuler la coopération entre les deux parties, apportant aux entreprises françaises de nouvelles opportunités d’entrer sur le marché chinois.
Un rôle d’entraînement de la France sur les relations sino-européennes
En tant que pays membre clé de l’UE, la France joue un rôle d’entraînement dans l’intégration de cette organisation régionale. Depuis son accession au pouvoir, le président Macron œuvre à promouvoir la coopération sino-française sur le plan stratégique, ce qui a énergiquement développé les relations sino-européennes et la coopération en matière de gouvernance mondiale.
Premièrement, la France sert d’exemple à la coopération sino-européenne. La Chine et l’UE sont l’une et l’autre des partenaires commerciaux d’importance majeure. Depuis ces dernières années, les pays membres de l’UE prêtent davantage une grande attention aux relations économiques et commerciales avec la Chine et s’efforcent d’encourager leur coopération sur ce sujet. La coopération entre l’UE et la Chine, ainsi qu’entre ses pays membres et la Chine, dans le cadre de la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », n’a pas cessé de réaliser de nouveaux progrès, à savoir l’adhésion en premier du Royaume-Uni à la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures, la signature d’un mémorandum d’entente sur l’initiative « la Ceinture et la Route » entre la Chine et l’Italie, et la connexion entre cette initiative chinoise et la stratégie de l’UE sur la connectivité eurasiatique. Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième CIIE, le président français Emmanuel Macron, un des dirigeants du G7, a donné une appréciation positive sur les succès de la réforme et de l’ouverture de la Chine dans son allocution, soulignant que l’ouverture chinoise revêtait une signification profonde et durable pour le monde. Cela a joué un rôle pilote pour promouvoir les relations sino-européennes.
Deuxièmement, la France pousse l’UE à renforcer la coopération avec la Chine. Le président Macron soutient toujours que l’UE forme une seule voix pour développer sa coopération avec la Chine, comme un ensemble. À l’occasion de la visite du président chinois Xi Jinping en France, en mars 2019, Macron a invité les dirigeants de l’Allemagne et de l’UE à venir à Paris pour participer au sommet des quatre parties. En novembre de la même année, la délégation française est venue à Shanghai pour participer à la deuxième CIIE. En plus des délégués de la partie française, la délégation comprenait également Phil Hogan, qui était alors commissaire chargé des affaires agricoles et commissaire commercial élu de l’UE, et Anja Karliczek, ministre allemand de l’Éducation et de la Recherche. Avec la présence des présidents chinois et français, le ministre chinois du Commerce Zhong Shan et Phil Hogan ont signé une déclaration commune qui annonce la conclusion de l’Accord sur la coopération et la protection des indications géographiques entre l’UE et la Chine. C’est le premier accord bilatéral, intégral et de haut niveau, sur la protection des indications géographiques, signé par la Chine avec l’étranger. Il constitue un jalon important dans l’approfondissement de la coopération économique et commerciale entre la Chine et l’UE.
Troisièmement, la France s’attache à promouvoir la coopération en matière de gouvernance mondiale. À partir de la première visite de Macron en Chine, la coopération sino-française s’est élargie dans le domaine de la gouvernance mondiale. Par exemple, elles ont ensemble travaillé pour soutenir la mise en œuvre de l’Accord de Paris, préparer la conférence du secrétaire général des Nations Unies Action Climat du 23 septembre 2019, lutter contre le réchauffement climatique, préserver la biodiversité, et développer les projets pilotes franco-chinois de ville durable à Wuhan et de l’éco-quartier durable à Chengdu. En mars 2019, elles ont publié la Déclaration commune sur la défense du multilatéralisme et l’amélioration de la gouvernance mondiale. En novembre 2019, elles ont adopté l’Appel de Beijing sur la préservation de la biodiversité et le changement climatique. En outre, la Chine et la France sont déterminées à défendre le multilatéralisme, à lutter contre le protectionnisme, à promouvoir davantage la mondialisation, à favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l’investissement, et à créer une économie mondiale ouverte.

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Un avenir radieux

Les dirigeants chinois et français se sont rencontrés trois fois pendant l’année 2019. Ils ont partagé une large communauté de vues sur la promotion des relations sino-françaises, le développement des relations sino-européennes et la coopération en matière de gouvernance mondiale. Cela contribue à approfondir la confiance mutuelle politique et à donner une nouvelle impulsion au partenariat global stratégique sino-français.
Pour l’année 2020, la coopération économique et commerciale sino-française fera face à des difficultés, mais grâce à plus de facteurs positifs au niveau des relations bilatérales et multilatérales, les opportunités prédomineront sur les problèmes.
Concernant les difficultés, elles consistent principalement aux menaces apportées par le ralentissement et l’incertitude de la croissance mondiale de l’économie et du commerce. Selon le rapport Perspectives économiques mondiales, publié par le Fonds monétaire international en octobre 2019, il est prévu une croissance de l’économie mondiale de 3,4 % pour l’année 2020. Parallèlement, le commerce mondial connaît une croissance ralentie. Tout cela laissera inévitablement des influences négatives sur la coopération économique et commerciale sino-française et sino-européenne.
Quant aux opportunités, il s’agit des quatre aspects suivants :
En premier lieu, le mécanisme annuel de rencontre entre les chefs d’État chinois et français depuis 2018, qui permet au partenariat global stratégique sino-français d’atteindre un niveau plus élevé et de rester à la pointe des relations entre les grands pays, fournira une garantie politique à la coopération économique et commerciale entre les deux parties. Lors de leur rencontre en novembre 2019, les présidents Xi Jinping et Emmanuel Macron ont conjointement publié le Plan d’action pour les relations franco-chinoises, centré sur six objectifs pour approfondir la coopération bilatérale. Le plan aidera la coopération économique et commerciale sino-française et sino-européenne à réaliser plus de résultats concrets.
En second lieu, la Chine fait toujours des efforts pour élargir son ouverture à haut niveau, assouplir les conditions d’accès au marché chinois, améliorer la situation générale, perfectionner l’environnement des affaires, approfondir la coopération bilatérale et multilatérale, promouvoir la réforme de l’Organisation mondiale du commerce et construire une économie mondiale ouverte. Ces pratiques chinoises étendront davantage la coopération entre la Chine et l’extérieur, et fourniront plus d’opportunités de marché, d’investissement et de croissance aux autres économies mondiales, y compris la France.
En troisième lieu, la Chine et la France sont convenues de promouvoir la connexion entre l’initiative « la Ceinture et la Route » et la stratégie de l’UE sur la connectivité eurasiatique, d’élargir leur coopération en marchés tiers et de construire en commun « la Ceinture et la Route » vertes. La partie française a déclaré que la France accueillait les entreprises chinoises. Cette position contribuera à l’augmentation des investissements chinois en France et à la création des relations économiques et commerciales bilatérales plus équilibrées et plus durables.
En quatrième lieu, d’après le consensus atteint lors du 21e Sommet Chine-Europe, la Chine et l’UE concluront un accord sur l’investissement de haut niveau en 2020. Jusqu’à présent, les deux parties ont entamé 24 tours de négociations. La Chine et la France consentent à l’accélération des négociations autour de cet accord, ce qui aide à maintenir la bonne tendance des négociations, à réaliser les objectifs définis par les dirigeants des deux parties et à promouvoir la construction de la zone de libre-échange sino-européenne.
La Chine est le plus grand pays en développement du monde, alors que la France est l’un des principaux pays développés du monde. Ces deux parties renferment donc de grandes potentialités en matière de coopération. Nous sommes convaincus que si la Chine et la France poursuivent le principe « concertation, synergie et partage » et l’esprit caractérisé par le respect mutuel et le gagnant-gagnant, la voie de la coopération économique et commerciale bilatérale s’élargira au fil du temps. Fin
Source : La Chine au Présent

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