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Amélioration prévue du déficit budgétaire en 2020, à 93,1 milliards d’euros

PARIS (Reuters) – Le déficit du budget de l’Etat français devrait refluer de plus de trois milliards d’euros en 2020, à 93,1 milliards d’euros, après s’être creusé moins que prévu cette année, notamment sous l’effet de recettes fiscales supérieures aux prévisions initiales et d’une charge de la dette allégée par la faiblesse des taux d’intérêt, selon le projet de loi de finances pour 2020 présenté jeudi à la presse.

« C’est l’Etat qui supporte l’essentiel des baisses d’impôts (…) mais le déficit de l’Etat est en nette amélioration », a souligné le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, lors d’une conférence de presse commune avec le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire.

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La prévision de déficit 2019 a été revue en nette baisse par rapport au montant de 107,7 milliards d’euros voté dans la loi de finances initiale, à 96,3 milliards, profitant notamment de la réduction de la charge de la dette dans un contexte de taux bas (1,9 milliard d’euros) ou encore de l’amélioration des recettes fiscales, en partie sous l’effet de l’amélioration du taux de recouvrement de l’impôt sur le revenu liée à l’instauration du prélèvement à la source.

Le déficit de l’Etat a été alourdi cette année par le coût ponctuel d’environ 20 milliards d’euros de la transformation du crédit d’impôt pour la compétitivité et pour l’emploi (CICE) en baisse de charge pérenne, ainsi que par celui des mesures d’urgence décidées en décembre dernier pour tenter de désamorcer la contestation des « Gilets jaunes ».

Désireux, selon les termes de Bruno Le Maire, de concilier « constance (de la) politique budgétaire (et) financière », mais aussi d' »apporter des réponses (…) à la crise sociale que la France a traversée », le gouvernement, après un début de quinquennat marqué par des allègements fiscaux et sociaux plus conséquents pour les entreprises et les investisseurs que pour les ménages, a inversé la tendance cette année, avec une baisse de 9,3 milliards d’euros des prélèvements obligatoires sur les ménages et une diminution de 1,0 milliard de ceux sur les entreprises.

Au total, le taux de prélèvements obligatoires devrait revenir à 44,3% du produit intérieur brut (PIB) l’an prochain, en baisse de 0,3 point par rapport à cette année et de 0,9 point par rapport à 2017, soit près de l’objectif fixé à un point pour l’ensemble du quinquennat.

Comme annoncé par une source à Bercy mi-septembre, le projet de loi de finances pour 2020, qui doit être présenté vendredi en conseil des ministres, a été établi sur une prévision de croissance de 1,3% l’an prochain et table sur une réduction du déficit public, qui passera de 3,1% cette année (impact du CICE inclus) à 2,2% l’an prochain.

(Myriam Rivet et Leigh Thomas, édité par Jean-Philippe Lefief)

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