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L’Otan réaffirme son unité, lance une réflexion sur sa stratégie

WATFORD, Angleterre (Reuters) – En dépit de leurs désaccords persistants, les dirigeants des pays membres de l’Otan ont adopté mercredi, lors d’un sommet à Londres, une déclaration commune dans laquelle ils réaffirment leur « solidarité, unité et cohésion » et ouvrent la voie à une réflexion sur la stratégie de l’organisation, réclamée par certains de ses membres.

« La solidarité, l’unité et la cohésion sont des principes fondamentaux de notre Alliance », peut-on lire dans cette déclaration à l’issue du sommet de Watford, dans la banlieue de la capitale britannique, à l’occasion des 70 ans de l’Otan.

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« Alors que nous oeuvrons ensemble à prévenir les conflits et à préserver la paix, l’Otan reste le fondement de notre défense collective et le forum essentiel pour les consultations et la prise de décision en matière de sécurité entre Alliés », ajoutent les dirigeants des 29 Etats membres.

Parmi les « menaces et défis distincts » auxquels elle est confrontée, l’alliance relève des « actions agressives de la Russie » qui « constituent une menace pour la sécurité euro-atlantique » et « le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations ».

« Compte tenu de l’évolution de l’environnement stratégique », les chefs d’Etat et de gouvernement invitent le secrétaire général à présenter une proposition pour que soit mené « un processus de réflexion prospective visant à renforcer encore la dimension politique de l’Otan, y compris la consultation. »

En réponse aux critiques répétées du président américain Donald Trump qui réclame un « meilleur partage du fardeau » financier, ils réaffirment également leur engagement à consacrer d’ici 2024 au moins 2% de son PIB à leur budget défense.

ANKARA SOUTIENT LE PLAN PAYS BALTES

Créée en 1949 au début de la Guerre froide, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) est notamment intervenue en Bosnie en 1995 et au Kosovo en 1999 avant de s’engager dans la « guerre contre le terrorisme » après les attentats du 11 septembre 2001, en Libye ou encore en Afghanistan.

Au-delà des critiques du président américain qui l’a par le passé qualifiée d' »obsolète », l’alliance est depuis quelques mois devenue la caisse de résonance des dissensions entre alliés, dont certains – au premier rang desquels la France – ont déploré l’absence de concertation au moment de l’offensive turque dans le Nord-Est syrien début octobre.

Irrité par cette opération contre des combattants kurdes alliés de la coalition de lutte contre l’Etat islamique, le président français Emmanuel Macron avait dépeint une Otan en état de « mort cérébrale » début novembre et réclamé une clarification de la définition du « terrorisme » entre les pays membres.

A couteaux tirés avec l’alliance sur la question des combattants kurdes qu’elle considère comme « terroristes », la Turquie avait menacé de s’opposer à un projet de l’Otan de défense des pays baltes face à la Russie mais a finalement renoncé, a fait savoir le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, lors de sa conférence de presse finale.

(Bureau de Londres, Marine Pennetier à Paris, édité par Sophie Louet)

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