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Pas encore de reprise de la surmortalité due au coronavirus, selon l’Insee

PARIS (Reuters) – La remontée régulière du nombre de cas d’infection par le coronavirus pendant l’été n’avait pas provoqué, début septembre, de reprise notable du nombre de décès en France, montrent les statistiques publiées vendredi par l’Insee.

Après avoir montré une forte surmortalité pendant le pic épidémique de mars-avril, les chiffres quotidiens des décès en France sont en effet pratiquement revenus depuis le 1er mai à leur niveau des années précédentes.

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L’Insee décompte ainsi 200.594 décès entre le 1er mai et le 7 septembre, « soit le même niveau qu’en 2019 et 1% de plus qu’en 2018 ».

Ce nombre sera toutefois révisé à la hausse dans les semaines à venir, précise l’institut, la remontée d’une partie des statistiques pouvant prendre plusieurs semaines faute de généralisation des certificats de décès dématérialisés.

Entre le 1er mars et le 30 avril, le nombre de décès dans l’Hexagone avait été supérieur de 26% à celui de la même période de 2019 et de 17% à celui de 2018. Au total, sur les quatre premiers mois de l’année, l’Insee a enregistré 238.271 morts en 2020, soit 19.230 de plus qu’en 2019.

Mais la surmortalité s’est ensuite dissipée et les chiffres au 7 septembre montrent des écarts par rapport à 2019 et 2018 pratiquement semblables à ceux mesurés fin avril. Le nombre de cas confirmés a pourtant fortement augmenté ces derniers mois, allant jusqu’à dépasser à plusieurs reprises 10.000 cas quotidiens contre 7.578 au plus haut sur la période mars-avril.

L’institut national de la statistique et des études économiques souligne par ailleurs que « l’épisode » de COVID-19 du printemps 2020 a fait davantage de victimes que la canicule de l’été 2003.

Il chiffre à 12.000 le surcroît de décès dus aux infections par le coronavirus par rapport à ceux attribués à la canicule il y a 17 ans, soit 27.000 environ entre le 10 mars et le 8 mai 2020 contre 15.000 entre le 1er et le 24 août 2003.

« Cet écart s’explique par l’augmentation et le vieillissement de la population entre 2003 et 2020, ainsi que par la durée de l’épidémie (60 jours contre 24 jours pour la canicule). Pour autant, le nombre de décès par jour était bien plus élevé en 2003 », précise l’étude.

(Marc Angrand, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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