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L’Union européenne se donne deux semaines pour la question de la ligne de crédit spécial

Les dirigeants de l’Union européenne ne sont pas parvenus jeudi à convenir de l’ampleur des mesures de soutien économiques à engager face aux effets de la pandémie de coronavirus, s’accordant deux semaines supplémentaires pour régler la question d’un éventuel recours à la ligne de crédit spécial.

Mettant en exergue la manière dont la pandémie constitue un défi pour la cohésion du bloc communautaire, l’Allemagne et les Pays-Bas ont marqué leur opposition au recours à la ligne de crédit spécial auprès du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds européen de gestion des crises financières et de sauvetage, prôné par l’Italie, l’Espagne et la France.

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Au terme de six heures de discussions, les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept ont fini par charger les ministres des Finances de trouver une solution lors des deux prochaines semaines.

« Certains Etats membres (…) ont suggéré ces ‘coronabonds' », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel à l’issue du sommet extraordinaire organisé par visioconférence. « Nous avons répondu que cela n’était pas le point de vue de tous les Etats membres. Et c’est pour cela que le MES est l’instrument privilégié à mes yeux », a-t-elle poursuivi.

Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, allié de la chancelière allemande, a déclaré que le MES serait le « dernier recours », qu’il faudrait le cas échéant fixer des conditions et que les Pays-Bas ne soutiendraient pas le principe d’une dette commune.

Le MES a indiqué que la ligne de crédit spécial pourrait être disponible pour une durée allant jusqu’à deux ans, et devrait être remboursée en moyenne sous cinq à dix ans.

« LA SURVIE DE L’UE EST EN JEU »

Nation européenne la plus touchée par le coronavirus, l’Italie demande à ce que la zone euro ne s’épargne aucun effort pour lutter contre les retombées de la crise sanitaire.

« Nous devons réagir avec des outils financiers innovants », ont dit dans un communiqué les services du président du Conseil italien Giuseppe Conte.

Depuis que le coronavirus s’est propagé en Europe après être apparu en Chine continentale en décembre dernier, le bloc communautaire peine à présenter un front uni sur les mesures de soutien économiques à engager, le partage du matériel médical et la sauvegarde des biens essentiels après que les pays à travers le continent ont renforcé ou fermé leurs frontières dans l’espoir d’endiguer la propagation du virus.

Le président du Conseil européen, Charles Michel, avait appelé à un vaste programme d’investissement public sur le modèle du « plan Marshall » qui avait permis de reconstruire l’Europe occidentale après la Deuxième Guerre mondiale.

Mais les capitales européennes se sont montrées divisées, Berlin et Amsterdam disant s’attendre à ce que la crise se prolonge jusqu’en mai et soulignant l’importance pour l’UE de garder des outils en réserve dans l’hypothèse où de nouvelles mesures seraient nécessaires.

Le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a prévenu qu’il ne fallait « pas répéter les erreurs de la crise financière de 2008, qui a semé les graines de la désaffection et de la division au sein du projet européen et provoqué la montée du populisme. Nous devons retenir cette leçon ».

Emmanuel Macron a prévenu que les fondements de l’Union étaient en péril. « Ce qui est en jeu, c’est la survie du projet européen » si on n’est pas capable de développer de la solidarité financière et budgétaire dans la réponse à la crise, a dit le président français aux autres dirigeants lors du conseil, selon une source diplomatique française.

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