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L’Etat sera intransigeant sur la préservation des sites de Renault en France, déclare Philippe

PARIS (Reuters) – Le gouvernement français sera intransigeant concernant la préservation des sites de Renault en France, a déclaré mercredi le Premier ministre Edouard Philippe après des informations de presse faisant état de la fermeture envisagée par le constructeur automobile de plusieurs sites dans l’Hexagone.

« Nous serons extrêmement attachés, intransigeants même, à la préservation des sites France », a assuré Edouard Philippe lors des questions au gouvernement au Sénat. « Nous serons extrêmement exigeants sur le fait que la France demeure le centre mondial de l’ingénierie, de la recherche, de l’innovation, du développement. »

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« Nous serons extrêmement attachés à la qualité du dialogue et de l’accompagnement social, c’est avec ce prisme que nous allons étudier les propositions du constructeur », a-t-il ajouté, réaffirmant une nouvelle fois l’attachement du gouvernement au site de Flins-sur-Seine qui doit « dans toute la mesure du possible être préservé ».

Renault doit détailler fin mai un plan drastique d’économies de deux milliards d’euros sur trois ans après avoir accusé l’an dernier sa première perte nette en dix ans.

Selon le quotidien économique Les Echos, le groupe envisagerait dans le cadre de ce plan de fermer trois sites en France, dont l’usine d’assemblage de Dieppe, et d’arrêter la production de véhicules à Flins.

L’évocation de ces mesures a provoqué une vive émotion parmi les salariés du site historique de la Renault Alpine, en Seine-Maritime, et dans l’usine des Yvelines dédiée à la Zoé électrique. Le président de Renault, Jean-Dominique Senard, et la directrice générale par intérim, Clotilde Delbos, devraient rencontrer lundi les organisations syndicales du constructeur pour évoquer le sujet.

« La CFE-CGC (…) est consciente des inquiétudes et des craintes que (les rumeurs) provoquent auprès des collaborateurs et plus particulièrement ceux des sites évoqués », a écrit le premier syndicat de Renault dans un tract publié mercredi.

« Par conséquent, la CFE-CGC (…) rencontrera la direction générale dans les jours qui viennent afin d’évoquer la situation de l’entreprise et se satisfait que les instances

représentatives du personnel centrales soient convoquées. »

Lors de l’annonce de son plan d’économies en février, Clotilde Delbos avait prévenu qu’il n’y aurait aucun tabou, faisant craindre des suppressions d’emplois ou de sites. La marge de manoeuvre du groupe au losange vis-à-vis de son principal actionnaire, l’Etat français, reste cependant limitée par le fait que le groupe vient de signer avec les banques un prêt de cinq milliards d’euros garanti par l’Etat.

 

(Marine Pennetier, avec Gilles Guillaume, édité par Bertrand Boucey)

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