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ARS du Grand Est: Christophe Lannelongue limogé

Le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est, Christophe Lannelongue, a annoncé mercredi avoir été limogé quelques jours après avoir assuré que le plan de suppression de postes au Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Nancy allait poursuivre « sa trajectoire » en dépit de l’épidémie de coronavirus.

« Ce matin, le directeur de cabinet du ministre m’a téléphoné pour me prévenir qu’au conseil des ministres de ce mercredi, le gouvernement mettait fin à mes fonctions », a-t-il déclaré à Libération. Concernant ses propos tenus sur le CHRU de Nancy, « je me suis contenté de répondre en termes de droit (…) c’est tout. »

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« Je ne suis pas en colère », a-t-il ajouté. « Je ne fais pas de politique, je suis un fonctionnaire loyal. Je ne dis pas que je suis indispensable. On faisait et on fait du très bon travail, avec des équipes et du personnel soignant remarquables. »

Lors du compte rendu du conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a confirmé que le gouvernement avait proposé le remplacement du directeur de l’ARS Grand-Est.

« Nous considérons qu’il est important que les hauts fonctionnaires (…) appliquent toutes les recommandations qui sont édictées pour la politique nationale en matière sanitaire et en l’occurrence sur la question des hôpitaux et des fermetures de lits », a-t-elle dit à la presse à l’Elysée.

« Le ministre de la Santé a indiqué le désaccord qui était le sien avec la position personnelle donnée par le directeur général de l’ARS » Grand Est, a-t-elle ajouté. « Il convient que pour une bonne conduite des politiques publiques il puisse y avoir de la fluidité entre l’échelon national et l’échelon local ».

Les déclarations de Christophe Lannelongue, estimant vendredi qu’il n’y avait « pas de raison de remettre en cause » le plan de suppression de 175 lits et de 589 emplois au CHRU de Nancy sur cinq ans, avaient soulevé une vague d’indignation en pleine épidémie de coronavirus qui met à rude épreuve les établissements hospitaliers, notamment dans cette région.

Dans la foulée, le CHRU de Nancy avait diffusé une lettre adressée au gouvernement dans lequel il estimait qu’évoquer « de tels chiffres à l’heure où les équipes vont au bout du bout de leur investissement personnel est à la fois déconcertant et indécent ».

« Cela témoigne d’une absence de compréhension des réalités de terrain et d’empathie par rapport aux soignants, ce qui ne manquera pas de les blesser en plein combat », avaient-ils notamment indiqué.

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