Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Algérie: Moins d’un électeur sur quatre a participé au référendum

La participation au référendum de dimanche en Algérie a été de 23,7% seulement, a annoncé Mohamed Charfi, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, à la télévision publique, confirmant la faiblesse de la mobilisation des électeurs en dépit des efforts du pouvoir pour les convaincre d’approuver la modification de la constitution.

Ce scrutin était présenté comme un test tant pour Le président Abdelmadjid Tebboune, soutenu par l’armée, que pour le mouvement populaire Hirak, qui est parvenu à mobiliser des centaines de milliers d’Algériens aspirant à de profondes réformes.

Ce message vous a fait du bien ? Soutenez la chaîne Chrétiens TV à partir de 5 euros par mois

Lors de l’élection présidentielle de décembre dernier, la participation avait été de 40%, le chiffre le plus faible enregistré depuis des décennies.

Hospitalisé en Allemagne depuis la semaine dernière après que plusieurs cas de nouveaux coronavirus ont été signalés dans son entourage, Abdelmadjid Tebboune espérait une participation massive susceptible de renforcer sa légitimité, contestée par la rue.

Une chaîne de télévision progouvernementale a diffusé dimanche matin des images tournées dans un bureau de vote à Mila, une ville du nord-est du pays, montrant des centaines de jeunes gens attendant patiemment leur tour pour voter, offrant un contraste assez net avec l’absence d’enthousiasme observé à Alger.

En Kabylie, traditionnel foyer d’opposition au pouvoir central algérien, beaucoup ont boycotté le scrutin.

« Ici, c’est le vote ‘ulac’ (‘non’ en berbère) », a déclaré Saïd Mezouane, selon qui plusieurs urnes ont été brûlées.

Selon le pouvoir, la réforme constitutionnelle est une réponse aux revendications du Hirak qui a contribué à chasser du pouvoir l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

Pour l’opposition, cette réforme n’atteint pas les objectifs du Hirak, qui réclame avant tout le remplacement d’une caste politique au pouvoir depuis l’indépendance, la fin des interférences de l’armée dans la vie publique et celle de la corruption.

La nouvelle constitution prévoit notamment de fixer une limite au nombre de mandats présidentiels et l’extension des prérogatives du Parlement et du judiciaire mais aussi d’autoriser l’armée algérienne à intervenir hors des frontières du pays, en Libye et au Mali par exemple.

Chrétiens TV

Les commentaires sont fermés.

 
        
                    
     

LES ARTICLES LES PLUS LUS