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Coronavirus/France: Attal invoque le « quoi qu’il arrive » sur les aides aux entreprises

PARIS (Reuters) – Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a indiqué mardi que la France passerait « du quoi qu’il en coûte » au « quoi qu’il arrive » concernant les aides aux entreprises mises en place dans le cadre du fonds de solidarité (FDS), ce qui se traduira par une dégressivité de ce soutien à partir du mois de juin.

« On passe au ‘quoi qu’il arrive’, ça veut dire que quelle que soit votre situation et votre type d’activité, vous continuez à être accompagné. On fait du sur-mesure, car la reprise de l’activité ne va pas être pareille partout », a dit Gabriel Attal sur France Inter.

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« Vous avez des commerces qui vont rouvrir et reprendre tout de suite une activité importante, puis vous avez des secteurs, je pense à l’événementiel, où il y a peu de salons, peu de foires, l’activité va être moins forte au début. Il faut adapter en fonction de cela », a expliqué Gabriel Attal.

Dans le cadre des mesures de déconfinement présentées par Emmanuel Macron fin avril et détaillées lundi par Jean Castex dans une interview accordée au Parisien, tous les commerces, y compris les grands centres commerciaux, ainsi que les musées et expositions, tout comme les terrasses des bars et des restaurants, seront de nouveau autorisés à rouvrir à compter du 19 mai, avec des jauges limitées.

Le chef du gouvernement a aussi présenté le nouveau dispositif d’aides aux entreprises qui tiendra compte à partir du 1er juin de la situation, mois par mois, de chaque entreprise.

Pour le mois de juin, le gouvernement a décidé que le soutien aux entreprises correspondra à 40% de perte de chiffre d’affaires par rapport à juin 2019. Ce seuil sera de 30% en juillet et de 20% en août. A partir de septembre, l’aide s’arrêtera.

« Oui il y a une dégressivité pour inciter à une reprise de l’activité, mais on continue d’accompagner sur mesure en fonction de l’activité », a admis Gabriel Attal.

« Si la situation devait se poursuivre, Bruno Le Maire [ministre de l’Economie, NDRL] l’a dit, il y a une forme de clause de revoyure à la fin de l’été pour évidemment continuer à adapter nos dispositifs », a-t-il ajouté.

(Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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