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Mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu – Psaumes 42 :2-3

Le psalmiste considère le Seigneur comme son chef, un chef plein de bonté vers lequel il se tourne de tout son cœur. Une âme pleine de grâce tire une certaine satisfaction à se trouver dans les parvis de Dieu, même si elle ne peut le rencontrer en personne. Les âmes vivantes ne sont pas en paix tant qu’elles ne se trouvent pas à proximité du Dieu vivant.

« Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ? » (Psaumes 42 :2-3)

Chez nous la pluie, c’est « du mauvais temps » et, après quelques jours pluvieux, nous aspirons à revoir le soleil. En Palestine, c’est juste le contraire : de mai à septembre, le soleil brille constamment et brûle tout. Peu de rivières coulent toute l’année. Le cerf cherche un peu d’eau dans un wadi qu’il connaît bien, mais en y arrivant, il le trouve à sec (cf. Joël 1 :17-18, 20 ; Jérémie 14 :3, 5-6). Le psalmiste sympathise avec lui, car il ressent aussi cette soif ardente, non pas d’eau, mais d’une authentique relation avec Dieu.
Aucune image ne saurait mieux rendre la détresse de l’âme pour laquelle le monde, sans Dieu, n’est qu’un immense désert. Ce qu’est l’eau vive pour la contrée qu’elle renouvelle en l’arrosant, l’amour de Dieu le devient pour l’âme qui se place sous son influence. Le psalmiste, privé de tout ce qui rappelle la présence de Dieu, se sent comme plongé dans la mort.
Rien n’est plus cruel pour une âme pleine de grâce que les tendances qui cherchent à ébranler sa confiance dans le Seigneur. Ce n’était pas le bon souvenir des plaisirs de la cour qui affligeait David ; c’était le souvenir du libre accès qu’il avait eu précédemment à la maison de Dieu, et le plaisir d’y séjourner.
Observez quel est le remède à la douleur : quand une âme se confie en elle-même, elle sombre ; si elle saisit fermement la puissance et la promesse de Dieu, elle sera tenue hors des tourbillons. Et quel est notre soutien dans le malheur sinon celui donné par le réconfort que l’on pourra avoir en Lui ?
Nous avons une bonne raison de nous lamenter sur le péché ; mais étant tombés bien bas, nous serons à même de fuir l’incrédulité et la rébellion. Nous devons donc nous efforcer de prier dans ce sens et dans cette optique.

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