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Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair !

Les chrétiens sont engagés dans un véritable conflit entre la chair et l’Esprit. Ceux qui désirent vraiment que la Grâce puisse les conduire vers une victoire totale et rapide contre le péché et ses manifestations doivent se laisser conduire par le Saint-Esprit. Si nous prenons bien soin d’agir sous l’égide et la puissance de l’Esprit, bien que nous ne puissions pas être complètement libérés des diverses tentations et risques de corruption dus à notre nature corrompue, ces derniers ne pourront pas prévaloir sur nous.

« Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez. » (Galates 5:16-17)

Dans ce texte, l’apôtre Paul présente l’être intérieur du chrétien comme un champ de bataille où s’affronteraient deux forces opposées, la « chair » et l’Esprit.

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La chair désigne notre nature pécheresse, c’est-à-dire la nature déchue héritée de nos parents, en d’autres termes, nos instincts naturels. Plus simplement, nous pouvons dire que la nature pécheresse représente ce que nous sommes en vertu de notre naissance naturelle et la nature ce que nous devenons en vertu de notre nouvelle naissance, lorsque nous naissons de l’Esprit. Or, ces deux éléments (la nature pécheresse et l’Esprit) s’opposent fortement l’un à l’autre.

Certains affirment que le chrétien ne connaît aucun conflit intérieur, aucune guerre civile en lui-même, car, disent-ils, son ancienne nature pécheresse est morte. Ce passage contredit semblable optique. Selon l’expression pittoresque du réformateur Martin Luther, les chrétiens ne sont nullement « en bois », c’est-à-dire, « il est faux de prétendre qu’ils ne réagissent jamais à rien, ne ressentent jamais aucun désir provenant de leur nature pécheresse ». [note]Luther M. Commentary to the Epistle to the Galatians, London Clarke 1953 p. 508.[/note]

Certes, à mesure que nous marchons selon l’Esprit, nous apprenons de plus en plus à maîtriser la nature pécheresse. Néanmoins celle-ci demeure en nous en même temps que l’Esprit, et le combat entre eux est féroce et sans relâche. En outre, l’on peut affirmer qu’il s’agit d’un combat spécifiquement chrétien. Nous ne nions certes pas qu’il puisse exister un conflit moral chez des non-chrétiens, mais nous affirmons que le combat est plus féroce chez les chrétiens car ils possèdent deux natures – la nature pécheresse et l’Esprit – qui ne s’accorderont jamais » [note]J. Stott Appelé à la liberté p. 129-130[/note].

Aussi longtemps que le chrétien permet au Saint-Esprit de le guider, il n’accomplira pas les désirs de la chair, mais combien souvent il arrive que la personne en question ne permette pas à l’Esprit d’être son guide ? De cette manière, parce que l’Esprit persiste, un rude combat s’enflamme dans le cœur du croyant. Les antagonistes sont : l’Esprit – donc aussi la nature nouvelle qui est en nous – d’un côté, et, de l’autre côté, la chair, c.-à-d. le vieil homme corrompu et pécheur.

Le libertin ne connaît pas cette lutte, car il suit ses inclinations naturelles.

Le légaliste auquel la Loi a rappelé son état de péché, mais qui n’est pas prêt à accepter la grâce, lutte, et lutte encore sans jamais remporter la victoire ni même expérimenter l’espérance d’une victoire finale certaine. Cette condition subsiste jusqu’à ce qu’enfin la grâce renverse toutes les barrières opposées (Philippiens 3:7).

Le croyant, pendant qu’il est sur terre, expérimente un conflit angoissant dans son cœur, mais, en principe, il a d’ores et déjà remporté la victoire, comme l’atteste la présence du Saint-Esprit dans son cœur. Cette victoire sera pleine et entière dans l’au-delà. Pour le croyant glorifié, la lutte est terminée. Il a reçu la couronne de la victoire

Il convient de souligner que, pour le croyant, la vie chrétienne signifie plus que prendre une décision dans une réunion d’évangélisation sous le coup d’une émotion religieuse. Il lui faut à présent « travailler son salut » (Philippiens 2:12), et cela prend du temps et exige des efforts et une lutte soutenue.

Paul, écrivant comme un homme converti (Romains 7:14-25) et notant ses expériences présentes, dans l’état de grâce, se plaint amèrement de ce qu’il fasse ce en quoi son âme ne continue pas à prendre plaisir ; en fait, il pratique ce que son Moi régénéré haït (Romains 7:15). Il s’écrie : « Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ! » (Romains 7:24). Néanmoins, il est aussi pleinement conscient que, dans cette lutte entre sa chair et l’Esprit de Dieu, la victoire de ce dernier – donc aussi la sienne – est certaine ; en fait, en principe, elle est déjà acquise. Le conflit même est une preuve de son salut.

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