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L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu – Romains 8:16

L’un des privilèges du chrétien est cette œuvre intérieure du Saint-Esprit qui produit en lui l’humble assurance de l’adoption par le Père céleste. Si tu es réellement né de nouveau, tu devrais entendre la voix de l’Esprit saint attester à ton esprit : « Oui, tu es un enfant de Dieu !»

« Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. » (Romains 8:15-17).

Beaucoup s’auto persuadent d’être enfants de Dieu alors que leur conscience annonce le contraire. Ceux qui sont nés de nouveau ont l’Esprit de Dieu qui leur rend témoignage en parlant à leur esprit.
D’après Romains 8:16, l’Esprit saint est un témoin fidèle de notre appartenance à Dieu. Notre esprit est un témoin qui corrobore ce fait. Le témoignage que le Saint-Esprit rend à notre esprit concorde avec le sentiment filial que notre esprit éprouve et confirme que nous sommes enfants de Dieu.
Les termes employés par Paul nous montrent que, même quand nous avons reçu l’Esprit de Dieu, notre esprit en reste distinct. Dieu habite en nous par son Esprit, nous dirige, et nous sanctifie ; mais la personnalité de l’homme ne se fond pas et ne disparaît pas en Dieu.

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La paternité de Dieu 

Lorsque Jésus s’adresse à Dieu, le terme de Père est tout naturellement celui qui lui monte du coeur aux lèvres: «Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre» (Matthieu 11:25). «Combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent!» (Luc 11:3). La prière laissée par Jésus à ses disciples comme le message le plus important de tous ne commence-t-elle pas par le terme familier: «Notre Père qui es aux cieux» (Matthieu 6:9); et lorsque les heures de la Passion sonneront, ne sera-ce pas toujours le mot de confiance filiale qui reviendra sur les lèvres de l’homme de douleur: «Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi» (Matthieu 26:39), «Père, je remets mon esprit entre tes mains» (Luc 23:46).
Parmi toutes les pages des évangiles, celle qui représente peut-être l’effort le plus grand de Jésus pour nous dévoiler le secret du coeur de Dieu et définir ses relations avec sa créature pécheresse, c’est celle de l’histoire de l’enfant prodigue (Luc 15:11,32); tout naturellement, Jésus y résume la figure de Dieu en celle du «Père» qui aime encore son enfant malgré ses infidélités, et qui attend son cri de repentance angoissée et son retour à la maison paternelle pour lui ouvrir toutes grandes les portes de son cœur.
Jésus accepte les suites logiques de sa notion du Père céleste. Le Père protège ses enfants. Il est leur Providence. Pas plus que les oiseaux du ciel ils ne doivent s’inquiéter: «Votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux?» (Matthieu 6:26). S’inquiéter des vêtements ? «Votre Père sait bien que vous avez besoin de tout cela» (Matthieu 6:32). Craindre la persécution ? «Les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés» (Matthieu 10:30).

Quelle est la différence entre un enfant et un fils de Dieu ?

Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c’est qu’il ne l’a pas connu. 2Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. (1 Jean 3:1-2)

Le terme d’enfants (grec teknon) désigne ceux qui sont nés de Dieu (Jean 1:12-13; Romains 8:16-17; 1 Jean 3:1-2). Dieu a préétabli que ceux qui croiraient en Jésus-Christ deviendraient ses enfants adoptifs. Il a préordonné une Église qui serait composée des croyants en Jésus-Christ qui sont adoptés comme ses enfants. Jésus est le lieu sacré de la rencontre entre Dieu et ses enfants, et c’est par une sorte de procréation spirituelle, par une nouvelle naissance, que s’opère cette adoption paternelle. «Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu» (Jean 3:3). Quelle joie dans ce message, qui fait de pauvres pécheurs des enfants de Dieu : «Quel amour le Père nous a témoigné que nous soyons appelés «enfants de Dieu», et nous le sommes’!» (1 Jean 3:1).

« En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. » (Ephésiens 1:4-6)

L’doption (grec huiothesia) fait du chrétien un enfant de Dieu. Tout homme obtient le statut d’enfant et le Saint-Esprit qui habite en lui le rend conscient de ce fait dans son expérience (Romains 8:15–17). L’adoption est plus qu’un statut: elle implique une vraie relation filiale. Bannissant la crainte servile, elle permet d’invoquer constamment Dieu comme Père, dans la liberté et la hardiesse que procure l’Esprit.
Le terme fils (grec huios) exprime la dignité de « ceux qui sont conduits par l’Esprit ». Il a quelque chose de plus intime et fait sentir toute la force du lien de vie qui unit les chrétiens matures à Dieu. Le Seigneur Jésus-Christ est le « Fils » de Dieu par excellence. Ce titre révèle la proximité qui existe entre le Père et son Fils unique et préexistant (Jean 3:16-18); cette relation d’amour réciproque (Jean 3:35; 5:20) s’exprime par la façon dont le Fils obéit au Père (Jean 5:19) et reçoit de lui les fonctions de juge et de source de vie (Jean 5:17-30).

« En ce moment même, Jésus tressaillit de joie par le Saint-Esprit, et il dit: Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît qui est le Fils, si ce n’est le Père, ni qui est le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Luc 10:21-22).

On ne peut s’expliquer l’enrichissement illimité de la notion de Fils de Dieu dans les évangiles synoptiques que par l’expérience intime, fondamentale de Jésus telle qu’elle ressort de l’évangile de Jean (Voir Jean 11:41, 12:27 et 17:1). Ici le lien filial entre le Père et le Fils ne connaît plus aucune restriction; il touche à l’absolu : «Comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même» (Jean 5:26). Et encore: «Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu; celui-là a vu le Père» (Jean 6:46). Et encore : «Celui qui m’a vu, a vu le Père» (Jean 14:9), et surtout le verset 10: «Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ?» La puissance de cette filiation a rayonné à travers toutes les paroles et les actes du «Fils de Dieu». «La Parole a été faite chair» (Jean 1:14). «A tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à tous ceux…qui sont nés de Dieu» (Jean 1:12).

 

 

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