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Les chrétiens sont oints et scellés du Saint-Esprit (2 Corinthiens 1 : 21-22; Éphésiens 1:13-14)

« Et celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos cœurs les arrhes de l’Esprit » (2 Corinthiens 1 : 21-22). « En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Evangile de votre salut, en lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis, à la louange de sa gloire. » (Éphésiens 1:13-14).

Les chrétiens sont oints du Saint-Esprit

L’onction est l’acte par lequel Dieu communique son Esprit et par conséquent une puissance et une autorité surnaturelles aux croyants (1 Samuel 10:1-6 ; 16:13, Esaïe 61:1).

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Le Christ est considéré comme ayant reçu une onction spirituelle unique et comme étant l’Oint par excellence, le Messie. Cette même onction est conférée aux chrétiens pour poursuivre l’oeuvre du Christ (1 Jean 2:20,27, 2 Corinthiens 1:21).

Les chrétiens sont scellés du Saint-Esprit

Dans les lettres de Paul aux Éphésiens et aux Corinthiens, il est dit que les chrétiens sont scellés par le Saint-Esprit. Ils sont ainsi marqués comme appartenant au Christ. De là le sceau est posé avec « les arrhes de l’Esprit ».

Le sceau a toujours été une inscription ou marque distinctive, attestant la propriété, l’authenticité ou la garantie. Le sceau que l’acheteur apposait sur une marchandise qu’il venait d’acquérir indiquait le changement de propriétaire ; personne n’avait plus le droit de toucher à ce qui était marqué ainsi.

Le Saint-Esprit est le sceau par lequel Dieu nous marque comme siens (2 Corinthiens 1:22). Ce Saint-Esprit constitue en même temps le gage de notre héritage ou l’acompte (sur le salut complet et définitif), une anticipation, un avant-goût de la délivrance que le Christ nous a acquise par sa mort.

Le Saint-Esprit n’est pas seulement la promesse de Dieu : il est, en deuxième lieu, le « sceau » de Dieu. Le bétail et même les esclaves étaient marqués du sceau de leur maître, comme preuve de leur appartenance à celui-ci. Mais de tels sceaux laissaient une empreinte externe, tandis que le sceau de Dieu s’imprime dans le cœur. Dieu met son Esprit en chacun des siens pour graver en eux sa marque de propriété.

La présence et l’œuvre de l’Esprit dans le croyant sont un témoignage éloquent d’au moins trois réalités :

– Une marque de possession, établissant les droits du Propriétaire (Dieu) et identifiant sa propriété : nous sommes à Lui !

– La preuve d’une œuvre authentique, d’une transaction accomplie et non-négociable, portant l’estampille de l’autorité compétente : l’œuvre de notre salut, parfaite, ne peut plus être mise en doute.

– Une garantie : ainsi Paul appelle le don de l’Esprit un gage ou acompte de l’héritage gardé en réserve, promesse que tout le reste nous sera sûrement donné par-dessus et, qu’en particulier, nous connaîtrons la délivrance de tout ce qui nous retient encore.

Nous pouvons faire le rapprochement du sceau de l’antiquité avec les scellés qu’appose un huissier sur les meubles destinés à couvrir des dettes : bien qu’ils restent là où ils étaient dans l’appartement, ils n’appartiennent plus à leur ancien propriétaire ; il n’a plus le droit de les endommager ou de les vendre ; ils sont réservés à la justice qui peut les vendre aux enchères pour couvrir les dettes.

Sur le plan spirituel, le sceau du Saint-Esprit signifie que nous appartenons à présent à Dieu ; nous n’appartenons plus ni à nous-mêmes, ni au monde, ni au diable, mais à Celui qui a fait apposer ses scellés sur nous : à Dieu. Bien que nous restions dans le monde, nous sommes placés sous la protection de Dieu.

L’expression « scellés du Saint-Esprit » peut se comprendre objectivement ou subjectivement :

Le premier sens est le scellement objectif des croyants comme étant la propriété de Dieu : rachetée et à racheter, par le sceau divin de l’Esprit qui leur a été apposé. De plus, l’analogie biblique (Apocalypse 7 et Ezéchiel 9) nous suggère également l’idée d’une garantie contre des châtiments. Dans ces passages, ce qui est propriété est qualifié d’intouchable, et par conséquent, la rédemption définitive et plénière est garantie et cautionnée.

Cela fonde en même temps le sens subjectif du scellement c’est-à-dire. celui d’une assurance qui nous est donnée : Dieu a reconnu notre foi et l’a trouvée authentique, il l’a confirmée par le don de grâce et, par l’Esprit, nous a donné un signe qui rend témoignage à notre esprit.

Dieu a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit

Le mot arrhes est utilisé encore aujourd’hui dans le langage commercial : verser des arrhes, c’est s’engager par une somme modique à payer le montant total lors de la livraison de la marchandise. L’Esprit reçu comme prémices est à la fois avant-goût et gage de la gloire à venir.

Le sceau est considéré comme étant le résultat de l’intervention du Saint-Esprit, sans que le simple instrument mental permette de vraiment préciser les modalités de cette intervention ; tout n’est-il pas en effet à l’état de promesse ? L’Esprit Saint est, en effet, celui qui est la réalisation de la promesse en même temps qu’il garantit les promesses faites aujourd’hui aux chrétiens : ceux-là reçoivent en effet les arrhes de l’héritage.

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