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Il y a un temps pour tout – Ecclésiaste 3:1

La quête du bonheur parfait ici-bas ne peut que se terminer par une déception parce qu’il y a « un temps pour toute chose sous les cieux » (Ecclésiaste 3:1). La sagesse consiste à se conformer à la volonté de Dieu et à ne pas se faire des plans qui peuvent venir à la traverse des siens. Tout le plan de Dieu relatif au gouvernement de cette terre se révèle parfaitement sage, juste et bon. Saisissons toute occasion favorable pour traiter convenablement chacun de nos projets : le terme de notre vie s’approche à grands pas !
Dans Ecclésiaste 3, le roi Salomon réfléchit sur le temps. Celui-ci est fait de circonstances contradictoires que nous ne maîtrisons pas, qui nous apportent tantôt du bon, tantôt du mauvais, et qui nous amènent tour à tour à faire une chose et son contraire, ce qui confère à la vie un aspect paradoxal, un caractère absurde.

Un temps pour tout

Le mot hébreux pour pour « temps » (‘et) se réfère au moment fixé d’avance par Dieu pour que la chose se produise, au temps approprié pour faire une certaine chose, et le mot pour « saison » (zeman) met l’accent sur un temps spécifique, une saison particulière, une durée, également déterminée par Dieu.
Ce passage nous apprend d’abord qu’il y a des réalités dont l’homme ne peut pas disposer et auxquelles, qu’il le veuille ou non, il est soumis – au premier rang desquelles il y a le temps. L’homme n’a pas le pouvoir de modifier le cours naturel des choses. Bon gré, mal gré, l’humanité est conditionnée par un ordre qui lui est supérieur et qui est immuable et intangible ; car ce n’est pas elle qui a décidé qu’il y ait « un temps pour toute chose ».
Ce « temps pour chaque chose » nous impose des contraintes et limite notre liberté, c’est ce qui apparaît à l’évidence dans la détermination de la vie et de la mort : il y a, dit l’Ecclésiaste, « un temps pour naître » et « un temps pour mourir » dont l’heure ne nous appartient pas.
Il y a, de même, « un temps pour planter » et « un temps pour arracher ce qui a été planté » ; et ces temps sont fixés inexorablement par le cycle des saisons. Si nous voulons obtenir une récolte, nous devons d’abord nous soumettre aux lois naturelles qui règlent les rythmes de la croissance et de la floraison. Ces lois sont des données déterminées par Dieu auxquelles on ne peut rien changer : chaque plante « sous les cieux » a sa propre date de maturation, que le cultivateur n’a pas choisie et qu’il doit savoir attendre avec patience.
Même la guerre ne se laisse pas toujours conduire jusqu’où ses responsables le voudraient. « Il y a un temps pour tuer » et « un temps pour guérir ».

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Dieu maîtrise le temps

Salomon souligne le manque de permanence des réalisations humaines, des objets que l’homme peut posséder, des relations qu’il peut entretenir, et de la vie. Les circonstances obligent même les êtres humains à faire des choses qui, dans l’absolu, sont détestables (Ecclésiaste 3:3, 8).
Le positif de la vie est donc limité et assombri par le négatif. D’où la conclusion que l’activité humaine n’apporte que peu d’avantages (Ecclésiaste 3:9). Les hommes ne sont cependant pas livrés à un hasard aveugle, car c’est Dieu lui-même qui, au travers des circonstances qu’il dirige, donne à l’homme ses occupations (Ecclésiaste 3:10). Dieu maîtrise le temps, et ce qu’il fait, lui, dans le temps, est bon (Ecclésiaste 3:11).

La pensée de l’éternité

Tout en constatant le manque de permanence qui caractérise toute la condition humaine, l’homme a la notion de l’éternité (Ecclésiaste 3:11). C’est à la lumière de l’éternité que l’existence humaine, avec ses circonstances contradictoires, prend so sens. Une vision d’ensemble permettrait à l’homme de voir que Dieu fait toute choses belle. Mais l’homme ne l’a pas, il ne connaît pas cette éternité qui donne un sens à son existence, il ne voit pas, dans sa totalité, l’œuvre que Dieu accomplit. Ainsi, il y a un sens qui dépasse l’apparence d’absurdité que les circonstances donnent à la vie, mais ce sens reste hors de portée humaine.

En conclusion

Salomon invite les croyants à profiter des bonnes choses de la vie (Ecclésiaste 3:12-13), en comptant sur ce Dieu dont l’œuvre possède la permanence et la perfection qui fait défaut à l’activité humaine. Ce ne sont pas les circonstances qu’il faut craindre, mais ce Dieu qu’il faut respecter (Ecclésiaste 3:14).

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