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« Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:10)

« Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (1 Pierre 5 :5). Dieu élève, aussi bien qu’il jette à terre. Il élève celui qui est humble. « Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera. » (Jacques 4:10)

Nous humilier devant le Seigneur, c’est soumettre notre esprit à sa lumière, notre volonté à la sienne, nos desseins et notre vie à la disposition adorable de sa providence, reconnaître que tout le mal qui est en nous vient de notre propre fonds, et tout le bien de son opération divine, que sans sa miséricorde rien ne nous est dû que l’enfer, et que tout ce que nous souffrons en cette vie est toujours au-dessous de ce que nous devons à sa justice.

L’humilité chrétienne naît, en premier lieu, d’une comparaison entre la grandeur de Dieu et notre petitesse. Elle est toute débordante d’admiration pour celui qui est la plénitude de l’être et l’infinie perfection du bien. Elle nous pénètre du sentiment de nos limites, si vite atteintes.

En second lieu, l’humilité découle de la conscience de notre vraie place dans l’être. Non seulement nous ne possédons rien que nous n’ayons reçu de Dieu, mais nous ne sommes que par lui. Non seulement tout notre avoir, mais tout notre être est de lui. Il est notre source.

Le plus parfait modèle de l’humilité devant le Père nous a été donné par le Seigneur Jésus-Christ. Si l’on contemple le Christ lui-même, on aperçoit en lui, vis-à-vis de son Père, une dépendance… dont rien ici-bas ne peut donner l’idée ; ni sa doctrine n’est de lui, ni ses œuvres, ni sa vie : le Père lui montre ce qu’il doit dire et faire, et, les yeux sur cette règle souveraine et très aimée, Jésus parle, agit et meurt. Et cette dépendance s’accompagne chez le Fils de Dieu d’une infinie complaisance : de même que le Père s’épanche en lui avec un amour indicible, de même le Fils prend son bonheur à recevoir et à dépendre. C’est là ce qu’il y a de plus intime en notre Seigneur, et plus on pénètre le secret de cette vie, mieux on comprend ces paroles d’humble dépendance, qui invitent les disciples à remonter jusqu’à la source de la vie, de la bonté, de la science, Dieu le Père.

L’humilité nous rend capables d’admettre les qualités des autres telles qu’elles sont. L’homme sans humilité juge toujours les autres par comparaison à lui-même, en se surestimant et en les sous-estimant. On dirait que leur valeur le menace et qu’il faut qu’il s’en défende. L’humble, au contraire, voit le bien qui est en autrui. Si quelqu’un lui est supérieur, il le reconnaît. Loin de s’en attrister, il s’en réjouit, songeant que les talents des autres peuvent tourner à la gloire divine, aussi bien que ses propres talents.

Le chrétien sait que la vraie valeur est celle qu’on a au regard de Dieu. Pour juger, il ne s’en tient donc pas aux seuls critères d’une anthropologie naturelle. Les richesses surnaturelles comptent plus à ses yeux que les simples qualités de la nature. Plus profondément, il n’oublie jamais que tout homme, même avili, est appelé à devenir fils de Dieu. (Et qui sait si déjà tel ou tel ne possède pas, en fait, cette suréminente dignité, malgré des apparences contraires !) Cette pensée écarte forcément de l’esprit du chrétien toute tentation d’orgueilleux mépris.

Chrétiens TV

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