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La Croix, un symbole fort pour les chrétiens

L’intérêt que les chrétiens portent à la croix n’est ni archéologique ni historique mais christologique. Ils se préoccupent de la signification éternelle, cosmique et sotériologique de ce qui s’est passé une fois pour toutes lors de la mort de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, sur la croix. D’un point de vue théologique, le mot « croix » est utilisé comme description résumée de l’Évangile du salut (Jésus-Christ « est mort pour nos péchés »). La « proclamation de l’Évangile » est donc « la parole de la croix », « la prédication du Christ crucifié » (1 Corinthiens 1:17).

Le chrétien moyen jouit d’une qualité de vie qu’aucune autre religion n’offre, même à l’un de ses plus fervents adeptes. Seul Jésus sauve car Jésus seul est mort et est à même de nous offrir ce qu’Il nous offre. Personne au monde ne pourra L’égaler. Le « mystère » le plus merveilleux est celui de la mort rédemptrice de Christ. Nous n’en connaîtrons jamais la profondeur car ce qui arriva venait du cœur de Jésus et du Père.

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La croix a un impact sur la pensée humaine à bien des égards. Certains pensent que Jésus était comme un martyr, un rejeté. D’autres voient dans l’agonie de Christ l’image d’un monde agonisant. Il représentait certainement tout cela. Solidaire de notre condition, Il apporta Dieu à notre monde et à nos misères. Nous n’avons aucunement besoin de poser la question : « Où est Dieu ? ». Nous regardons la croix et Le voyons là, partageant les brisements de nos cœurs, la honte et la souffrance.

Le message de la croix

Sept semaines après que la foule ait réclamé Son sang, Pierre l’accusa publiquement : « Vous l’avez crucifié, vous l’avez fait mourir par la main des impies. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:23, 36). L’effet de son allocution fut phénoménal car personne ne s’y attendait. La prédication du message de la croix amena 3 000 personnes à la repentance : les premiers noms qui furent inscrits dans le Livre de vie de l’Agneau.

Jésus Christ crucifié est devenu depuis, le message central de l’Évangile des chrétiens. Un Évangile bien étrange ! Les religions mettent toujours en avant leurs grands fondateurs ; mais l’Évangile du Christ crucifié semble être une folie complète. Cependant Paul dit : « J’ai un vif désir de vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile » (Romains 1:15-16). Il déclara à des citoyens Romains à Corinthe : « Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié » (1 Cor. 2:2). Paul savait qu’un tel message serait une « pierre d’achoppement » pour les Juifs et une « folie » pour tous les autres (1 Cor. 1:23) mais il le prêcha quand même. Le monde l’entendit et changea. Cela semblait impossible que ce message puisse transformer une génération dépravée – mais il le fit. Ce message reste « le message ». Le Christ crucifié n’a aucun concurrent.

La mort de Jésus – un triomphe incomparable

Jésus prit avec Lui trois disciples sur une montagne et quelque chose de merveilleux arriva. Jésus fut glorieusement transfiguré et deux personnages du passé apparurent : Moïse et Élie. Les disciples furent bouleversés par ce qu’ils virent et ils les entendirent parler à Jésus de Sa mort prochaine qui serait un événement extraordinaire. C’était apparemment un message divin. Nous lisons : « Ils parlaient de son départ qu’il allait accomplir à Jérusalem » (Luc 9:31). La version grecque a traduit ce mot « départ » par le terme « exode » (exodos) qui nous rappelle la délivrance du peuple d’Israël d’Égypte, une manifestation de puissance divine. La mort est décrite comme un ‘exode’ dans les Écritures seulement à deux reprises ; la deuxième fois c’est lorsque Pierre (qui avait été avec Jésus sur la montagne) parla de sa propre mort. Il avait appris là-haut que la mort est réellement un événement triomphal.

Lorsque Jésus mourut, Il poussa un grand cri. À ce moment-là, Il donna Sa vie à Dieu en s’écriant : « Père je remets mon esprit entre tes mains ! » (en Grec : tetelestai, de teleo). Le centenier romain entendit ces paroles. Il avait déjà vu beaucoup de gens mourir mais jamais encore d’une manière si triomphale et il dit : « Certainement, cet homme était juste »(Luc 23:47, Matthieu 27:54)

Le terme grec tetelestai signifie bien plus que « fini » ; il signifie « accompli », « achevé ». Un terme grec apparenté est utilisé dans Jean 17:4 ; Jésus pria : « Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé (en Grec : teleioósas) l’œuvre que tu m’as donnée à faire ». Ce mot apparaît à nouveau dans Jean 13:1 : « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il mit le comble à son amour pour eux » (Grec : eis telos).

Il vint pour détruire les œuvres du diable

Bien des siècles avant, le prophète Ésaïe avait décrit les souffrances du Christ en disant : « Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il n’a point ouvert la bouche »(Ésaïe 53:7). Il se plia à la volonté de Ses ennemis bien qu’Il aurait pu les exterminer d’un seul mot. Jésus avait l’air de mourir comme une victime impuissante mais dans cet acte même reposaient toute Sa grandeur et Son amour.

Sur la croix, Christ fit bien plus que toucher nos émotions. Il accomplit un but qu’Il avait choisi et dont Il parla durant toute la durée de Son ministère. Il mentionna souvent Sa mort prochaine. « Maintenant mon âme est troublée. Et que dirai-je ?… Père, délivre-moi de cette heure »(Jean 12:27).

« Cette heure » – il y avait eu de grands moments lorsque Jésus guérit les malades, ressuscita les morts et enseigna les multitudes. Mais durant toutes ces heures, Il mentionna « l’heure » où l’objectif de Sa vie se réaliserait, le paroxysme de toute Son existence sur terre. Cette heure était Sa dernière heure lorsqu’Il mourut pour faire propitiation. La mort était Son but ultime. Il vint pour confronter cet ennemi. Il vint pour détruire les œuvres du diable.

Jésus n’était pas poursuivi par la mort ; Il poursuivit et défia Lui-même la mort. Il força le roi de la terreur à venir se mesurer à Lui, exigea le duel. Il accula l’ennemi, se débattit avec l’effroyable réalité et « souffrit la mort pour nous tous » (Hébreux 2:9).

Portant les cicatrices de la bataille mais couronné de victoire

La première référence à la bataille de la croix est mentionnée dans Genèse 3:15 : la postérité de la femme écrasera la tête du serpent mais son talon sera blessé. Jésus parla également d’être « attristé ». Le mot signifie ici être sous pression, contraint, saisi d’une intention. Il anticipa constamment Sa rencontre avec la mort, le grand ennemi. Dans le jardin de Gethsémané et à Golgotha, Il se saisit du serpent de la mort, l’étrangla et revint du combat trois jours plus tard, portant les cicatrices de cette lutte mais couronné de victoire pour nous tous.

« Notre Seigneur Jésus Christ a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité »(2 Timothée 1:10). « Il a également participé au sang et à la chair afin que par la mort, il anéantit celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable » (Hébreux 2:14). Le mot grec katargeo qui est traduit par « anéantir » signifie être vidé de sa vigueur, rendu inactif, inutile. Le jour de la victoire est arrivé par le triomphe de Jésus lorsque « la mort a été engloutie dans la victoire »(1 Corinthiens 15:54).

Sur la croix, Christ soutira le poison du crochet venimeux du serpent

Le serpent de la mort a perdu son crochet venimeux. Quel crochet venimeux ? « O mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché »(1 Corinthiens 15:55-56). Pour tout être humain, l’horreur véritable de la mort est de mourir dans notre péché et de passer dans l’au-delà chargé de culpabilité. Il nous est difficile d’en saisir la portée mais Christ est mort à notre place pour nous épargner cette mort si horrible et y mettre un terme. Il mourut, non seulement pour détruire la mort, mais également pour détruire nos péchés. Sur la croix, Il soutira le poison du crochet venimeux du serpent et maintenant nous pouvons proclamer : « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? ».

Qu’est-ce que le péché ? C’est l’effet de la rébellion humaine sur Dieu. L’iniquité affecte Dieu. Il ressent toute injustice, toute cruauté impitoyable, la haine, la fausseté et le mal. Il le sent car Il nous aime tous.

Sa réaction n’est pas celle d’une dignité offensée mais celle d’un Père. « J’ai péché contre toi seul » dit David (Psaume 51:6). Dieu n’est pas indifférent à ce qui se passe sur la terre. Il est meurtri, poignardé par l’obstination humaine hostile à Son cœur et à Son être infiniment saint.

Christ savait que ce fardeau était redoutable et connaissait son horreur physique et les ténèbres spirituelles qui l’accompagnaient. Mais Il devint péché pour nous, endura notre jugement de l’enfer, en se tenant entre nous et le sort qui nous était destiné. Jésus nous amena le pardon éternel. Dieu ne Le rejeta pas ou Le fit devenir coupable, mais Il porta le jugement à notre place comme notre grand « Second Adam », notre représentant.

La vérité de l’Évangile n’est pas seulement que le péché a été pardonné, mais qu’il a été maitrisé, vaincu. Jésus a vaincu le pire des scénarios que Satan ait pu imaginer. La promesse était : « Je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31:34). Il ne se souvient plus de nos péchés pour nous tourmenter ou nous condamner.

Si nous prêchons un autre Évangile, il ne s’agit pas de l’Évangile de Christ. Nous trompons le monde lorsque nous minimisons l’horreur de la croix, si nous présentons cet évènement en l’emballant dans une ouate qui est « politiquement correcte ». Sans la vérité de la croix, le monde mourra.

Lorsque Dieu donna Son Fils, Il donna tout ce qu’Il avait

Attaché à la croix, Christ exposa la dimension complète de Son amour. Comment ? Si un homme disait à sa femme : « je t’aime et je vais te le prouver en me tuant », cet homme serait vraiment fou. Comment un suicide pourrait-il prouver qu’un homme aime sa femme ? Cela ne lui apporterait rien. Cependant, s’il était tué en essayant de la protéger, perdant sa vie pour elle, cela serait de l’amour. Voilà comment Christ est mort pour nous, non pour simplement mourir, mais pour mourir à notre place et nous sauver. Notre péché nous détruirait mais « Il a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pierre 2:24).

Dieu, Lui-même, devait intervenir et porter le poids de toute la méchanceté. Dieu garde l’ordre global de la nature. En cela, Il montre Son amour pour Ses créatures, néanmoins sans jamais le mentionner. Une chose qu’Il a dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique »(Jean 3:16). Dieu a donné ce qu’Il avait de plus précieux : Son Fils. Il n’avait rien de plus grand à donner ou à accomplir. Voilà le seul et véritable sacrifice que Dieu pouvait faire. Créer d’autres mondes ne serait rien en comparaison. Donner à chacun de nous la richesse de toute une planète, ne lui aurait rien coûté ; mais en donnant Son propre Fils, Il donna tout ce qu’Il avait.

C’est un fait bouleversant mais pour nous sauver, cela coûta tout à Dieu ! Cela signifiait envoyer Jésus sur la terre pleurer et prier pour nous dans le jardin des Oliviers ; Il fut arrêté et soumis au plus mauvais des traitements et dut expérimenter l’épée du jugement divin dans Son corps. Voilà ce qu’il fit et cela nous montre dans quelle détresse nous nous trouvions. Seul Dieu pouvait nous sauver.

Voilà pourquoi nous prêchons Christ crucifié. Dieu dut déployer tant d’efforts pour la race humaine, que nous ferions bien de le lui dire.

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