Merkel souhaite des relations constructives entre l’UE et la Turquie
BRUXELLES (Reuters) – La chancelière allemande Angela Merkel souhaite que l’Union européenne tisse des liens constructifs avec la Turquie, a-t-elle déclaré jeudi en amont d’un sommet à Bruxelles, dont le sujet majeur porte sur les recherches exploratoires de gaz controversées menées par la Turquie en Méditerranée orientale.
Chypre a exprimé son intention de bloquer d’éventuelles sanctions européennes contre la Biélorussie, une autre priorité pour la plupart des 27 membres du bloc, à moins que les Etats membres adoptent une approche plus musclée envers les activités de la Turquie dans des eaux dont elle dit être propriétaire.
« Nous sommes déterminés à trouver une solution pacifique à ces tensions, » a déclaré Angela Merkel. « Je rappelle que notre relation avec la Turquie est de nature très complexe et que, malgré toutes ces difficultés, il y a une réelle volonté de l’Union européenne de développer une relation véritablement constructive avec la Turquie. »
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a déclaré que l’Union Européenne faisait face à deux options au sujet de ses relations avec la Turquie.
« Soit les tensions grimpent, ce que nous ne voulons pas, soit il y a une désescalade vers une relation constructive, voilà ce que nous voulons, » a-t-elle dit.
« A court terme, il faut donner des signaux de fermeté, » a déclaré pour sa part Clément Beaune, secrétaire d’Etat français auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères en charge des Affaires européennes.
Concernant l’application d’éventuelles sanctions contre la Turquie, « cela peut être, on l’a déjà fait dans le passé, contre des responsables des sociétés qui forent des hydrocarbures dans les eaux de Chypre » a-t-il précisé sur France 2.