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LUTTE CONTRE LE PALUDISME : PROGRÈS ET OBSTACLES

Depuis 1955, l’OMS s’est lancée dans des campagnes de lutte contre le paludisme dans le monde. Ce qui a conduit à une baisse du taux du paludisme dans certaines régions, et une éradication totale dans d’autres régions. Le taux de mortalité et de morbidité liés au paludisme a baissé entre 2000 et 2019. Le nombre de cas du paludisme est donc passé de 238 millions en 2000 à 229 millions en 2019 ; le nombre de mortalité est passé de 736.000 en 2000 à 40.900 en 2019 et le nombre de pays comptant moins de 100 cas de paludisme est passé de 6 à 27 entre 2000 et 2019. Au cours de cette période, 10 de ces pays ont été certifiés exempt de paludisme mais l’Europe l’a été depuis 2015 (OMS. Rapport 2020 sur le paludisme, publié le 30 novembre 2012). En 20019 les Amériques avaient notifiés 720.000 cas de paludisme contre 1,2 millions de cas en 2000.

En 2017, l’OMS a lancé l’initiative E- 2020 pour soutenir 21 pays avec pour objectif l’élimination du paludisme en fin 2020. Cette initiative a eu du succès remarquable car en fin 2020, 8 de ces pays ont signalé l’absence des cas de paludisme autochtone. Parmi lesquels la Chine, El Salvador, la République Islamiques d’Iran, la Malaisie et le Paraguay. (OMS. Publié le 21 avril 2012). L’Argentine et l’Algérie ont été certifiées exempt de paludisme en 2019. (OMS. Publié le 30 juin 2012).

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Malgré ces avancées, une stagnation des progrès est observée depuis 2019, particulièrement dans les pays où la charge est élevée due à l’insuffisance de financement. Ce qui a entraîné des difficultés d’accès à des outils de lutte contre le paludisme. En 2019 le financement était de 3 milliards de dollars des Etats Unis alors que l’objectif mondial était de 5,6 milliards de dollars. A cet obstacle s’ajoute la pandémie à COVID-19 qui a influencé la fourniture de service de santé essentiel dans le monde. (OMS .30 novembre 2020).

Pour relancer la lutte contre le paludisme, l’oms a lancé une approche en collaboration avec le partenaire Roll back malaria en 2018, destiné à apporter un renforcement de capacité des 11 pays dont 10 africains, qui enregistraient à eux seule 70% des cas et des décès dus au paludisme au niveau mondiale.il s’agit notamment du Cameroun, Burkina Faso, Ghana, Ouganda, République démocratique du Congo, Tanzanie et l’Inde. Au Cameroun le nombre de cas de paludisme enregistré est passe de 1.829.266 à 2.093.009 entre 2011 et 2017. Soit une hausse de 14,41%. Ceci due à une forte endémicité influencée par une faune riche en vecteur qui compte plus de 52 espèces d’Anophèles dont 17 sont vectrices de paludisme ; à l’insuffisance financier pour répondre aux exigence de lutte contre la maladie (en 2013 il n’a reçu que 5.02% du budget national de sante qui était estime à15%) ; à la présence d’un vaste réseau illicite d’approvisionnement en médicaments ne respectant pas les normes de contrôles et de qualité ; la résistance des parasites au antipaludiques due à des modifications de leurs paramètres physicochimiques. (Rapport 2019, plan stratégique national de lutte contre le paludisme au Cameroun 2019-2023). Lors de la 14e journée mondiale de lutte contre le paludisme, le ministre camerounais de la santé  publique a réaffirmé l’adoption de l’approche « High burden to High impact » recommandé par l’OMS, en vue de mettre en place les actions spécifiques adaptées à l’épidémiologie et à l’entomologie de chaque zone géographique et la recherche du plus grand impact des zones où l’incidence est la plus marquée. Il a également souligné sa détermination à réduire d’au moins 60% la morbidité et la mortalité liées au paludisme d’ici 2023.

Les recherches engagées dans l’éradication du paludisme dans le monde ont conduit à l’élaboration d’un vaccin contre le palu qui a déjà fait ses preuves et qui a déjà été adopté dans 3 pays : le Ghana, le Kenya et le Malawi en 2018. Le RTS, S est un vaccin qui agit contre le Plasmodium falciparum, parasite le plus mortel). Suite à ce succès, l’OMS a recommandé le 6 octobre, le déploiement massif du premier vaccin contre le paludisme chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans les zones à risque. La découverte de ce vaccin se définie comme un espoir d’avenir pour l’éradication du paludisme.

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