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Pas de transcriptions de conversations Trump-Poutine

MOSCOU (Reuters) – Le Kremlin a annoncé lundi que l’administration américaine serait dans l’obligation d’obtenir un consentement russe avant de pouvoir publier les transcriptions de conversations téléphoniques entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Cette mise au point fait suite à la volonté exprimée ce week-end par le président de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, le démocrate Adam Schiff, d’avoir accès à la transcription des discussions téléphoniques entre le président américain et plusieurs dirigeants étrangers, dont son homologue russe.

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Invité sur NBC, Schiff a considéré que ces documents seraient nécessaires pour déterminer si Trump a nui à la sécurité nationale dans l’optique de l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Interrogé sur ces propos, Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, a ajouté que la Russie serait disposée à en discuter avec Washington si l’administration américaine « envoyait un signal ». Mais il a ajouté que des divulgations de cette sorte ne cadraient pas avec les pratiques diplomatiques habituelles.

« Naturellement, leur publication n’est d’une certaine manière possible que par accord entre les parties », a souligné Peskov.

« Pour être plus spécifique peut-être, les pratiques diplomatiques en général n’envisagent pas ce type de publication. Si les Américains envoient certains signaux, nous en discuterons. »

La Chambre américaine des représentants, à majorité démocrate, a lancé la semaine dernière une enquête formelle en « impeachment », une première depuis Bill Clinton poursuivi en 1998 pour parjure et obstruction à la justice dans l’affaire Monica Lewinsky. La Chambre des représentants, alors à majorité républicaine, avait voté en décembre 1998 pour un procès en destitution; deux mois plus tard, le Sénat avait acquitté le président démocrate.

Le seul précédent remonte à 1868, sous la présidence d’Andrew Johnson. Là encore, les partisans de l’impeachment n’avait pu réunir la majorité qualifiée des deux tiers au Sénat pour destituer le président.

La démarche initiée mardi dernier par le camp démocrate s’appuie sur des révélations concernant une conversation téléphonique entre Trump et le nouveau président ukrainien, Volodimir Zelenski, le 25 juillet dernier.

Le dirigeant américain est accusé d’avoir fait pression sur son interlocuteur pour que la justice ukrainienne ouvre une enquête sur Joe Biden, candidat à l’investiture démocrate en vue de la présidentielle, et son fils Hunter.

« Je pense que la nécessité primordiale consiste à protéger la sécurité nationale des Etats-Unis et à voir si dans ses conversations avec des dirigeants étrangers – en particulier avec Poutine -, le président a également nui à notre sécurité d’une manière dont il pensait qu’elle bénéficierait à sa campagne », a commenté Adam Schiff dimanche sur NBC.

(Tom Balmforth, Katya Golubkova et Polina Devitt; Henri-Pierre André pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief)

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