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Evo Morales revendique la victoire à l’élection présidentielle en Bolivie

LA PAZ (Reuters) – Le président bolivien sortant Evo Morales a revendiqué jeudi la victoire à l’élection présidentielle, assurant disposer de plus de dix points d’avance sur son rival Carlos Mesa, ce qui exclut de facto un second tour.

Lors d’une conférence de presse, Evo Morales, qui qualifie Mesa de « criminel », s’en est pris aux observateurs de l’Organisation des Etats américains (OAS) qui ont exprimé de « sérieux doutes » quant au processus électoral.

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La délégation de l’OAS présente à La Paz a recommandé un second tour, le Tribunal électoral suprême (TSE) ayant interrompu de manière inattendue les projections sur son site quand un second tour entre Morales et Mesa se profilait après dépouillement de 84% des bulletins de vote.

Le président sortant, au pouvoir depuis 14 ans, a accusé l’opposition de fomenter un coup d’Etat. Des manifestants s’étaient auparavant rassemblés en nombre pour protester contre ce qu’ils considèrent comme une tentative de truquer le scrutin.

« Je ne veux pas penser que la mission de l’OAS prend part au coup d’Etat », a dit Evo Morales. « C’est un coup d’Etat fomenté de l’intérieur et de l’extérieur ».

Evo Morales est d’accord pour un audit du vote mais refuse que ses conclusions soient légalement contraignantes.

Jeudi matin, après décompte de près de 99% des bulletins, Evo Morales était crédité de 46,9% des suffrages, dix points devant Carlos Mesa.

Le dirigeant socialiste, qui brigue un quatrième mandat, a appelé le peuple à « défendre la démocratie ».

Son rival Carlos Mesa a demandé que les manifestations se poursuivent jusqu’à ce que l’organisation d’un second tour de scrutin soit confirmée. Il a ajouté dans une vidéo qu’il allait présenter la preuve d’une fraude électorale.

Il s’agit du plus important défi auquel fait face Morales, qui assure une stabilité politique et une prospérité économique sans précédent depuis son arrivée au pouvoir en 2006.

Mais l’ancien syndicaliste s’est attiré de nombreuses critiques pour avoir défié les résultats du référendum national de 2016 sur la limitation de la fonction présidentielle à deux mandats.

(Mitra Taj; Sophie Louet et Jean Terzian pour le service français, édité par Jean-Philippe Lefief)

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