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Le pasteur Paul Mukendi reconnu coupable d’agressions sexuelles

Paul Mukendi, fondateur du Centre Evangélique Parole de Vie à Vanier au Québec, a été reconnu coupable d’agressions sexuelles par la justice canadienne. Après neuf jours de détention à la prison d’Orsainville, le pasteur de 41 ans a été remis en liberté en attendant que sa sentence soit connue. Des chrétiens estiment que le fondateur de l’Église Parole de Vie est victime d’un complot.

Paul Mukendi reconnu coupable

La victime présumée, aujourd’hui âgée de 31 ans, a avoué lors du procès avoir eu des relations sexuelles consentantes avec Paul Mukendi pendant 14 ans, de 2002 à 2016. La relation aurait pris une tournure violente en mars 2016 dans l’appartement de la plaignante, sur la rue Saint-Jean. Le pasteur aurait fait irruption dans l’appartement dont il avait la clé et aurait agrippé la jeune femme pour se livrer à des voies de fait, notamment avec une ceinture, puis en la menaçant de mort. Trois chefs d’accusation étaient en lien avec cette agression.

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Paul Mukendi

Le verdict des 11 jurés (quatre femmes et sept hommes) est tombé après une délibération de quatre jours. Le 29 juin 2019, Paul Mukendi a été reconnu coupable des neuf chefs d’accusation d’agressions sexuelles, voies de fait armées et menace de mort sur une femme qui pesaient contre lui, au palais de justice de Québec.
La procureure aux poursuites criminelles et pénales, Sonia Lapointe, s’est félicitée de ce verdict, en précisant qu’elle est surtout satisfaite pour la victime pour laquelle le processus de dénonciation a été long et ardu. « C’est un immense soulagement d’être crue. Elle a eu la tête haute pendant tout le procès », a souligné la procureure de la Couronne.
Alors que l’avocat de Paul Mukendi a demandé que le pasteur reste en liberté en attendant sa peine en septembre prochain, le juge Jean-François Émond a préféré la détention immédiate pour « ne pas miner la confiance du public ».
Paul Mukendi a été immédiatement dans l’Établissement de détention de Québec, aussi connu sous le nom de prison d’Orsainville, situé dans l’arrondissement de La Haute-Saint-Charles de la ville de Québec. Cette prison provinciale du Québec accueille des détenus qui purgent des sentences de moins de deux ans et des prévenus en attente de leurs procès.

La défense fait appel

Paul Mukendi, pasteur du Centre Evangélique Parole de Vie

La défense a interjeté appel du verdict de culpabilité, en estimant que le jury n’a pas retenu la thèse de la défense, selon laquelle la cette femme aurait inventé cette histoire d’agressions sexuelles après que Paul Mukendi ait cessé de payer une partie de son loyer et de ses billets d’autobus.
Estimant qu’il a été l’objet d’un verdict déraisonnable, Paul Mukendi demande à la Cour d’appel de l’acquitter et veut être libéré en attendant.
« Rien ne justifiait une détention immédiate », a plaidé son avocate, Me Dominique Bertrand. Elle déplore que le juge Jean-François Émond se soit fondé sur des considérations erronées pour envoyer Paul Mukendi derrière les barreaux, immédiatement après le verdict du jury.
Le juge Jean-François Émond a souligné que les crimes étaient passibles d’une peine minimale, ce qui n’était pas le cas à l’époque où les crimes ont été commis.
La couronne en convient, mais considère qu’il ne s’agit pas d’une erreur importante.

Détermination de la peine

L’audition de la Cour supérieure pour la détermination de la peine du pasteur devrait avoir lieu à la fin du mois d’août ou en septembre. La Cour d’appel n’a pas encore établi le moment où elle étudiera les arguments de la défense qui veut faire annuler le verdict de culpabilité.
En attendant, la juge Geneviève Cotnam de la Cour d’appel a annoncé qu’elle rendra sa décision le plus tôt possible sur la demande de remises en liberté du pasteur.

Des chrétiens dénoncent un complot

Les membres de l’Église Parole de Vie à Vanier au Québec dénoncent complot et plaident « l’innocence » de Paul Mukendi. « Nous continuons de le soutenir, car nous avons tous été témoins de l’injustice qu’il a subie. Oui, nous adhérons à la théorie du complot », affirment-ils.
La Cour d’appel a mis en délibéré la demande du révérend Paul Mukendi d’être libéré en attendant que sa cause soit entendue.

Paul Mukendi, pasteur du Centre Evangélique Parole de Vie

Paul Mukendi libéré en attendant sa sentence

Après quelques jours de délibérations, la Cour d’appel a permis que le Paul Mukendi soit remis en liberté. La juge Geneviève Cotnam estime que, malgré la gravité des accusations qui pèsent contre lui, la confiance du public envers le système de justice ne sera pas atteinte. Seules des « circonstances exceptionnelles » peuvent entraîner la libération provisoire d’un appelant à la suite d’un verdict de culpabilité, a-t-elle souligné. Dans le cas de Paul Mukendi, un délai « inhabituel » de deux mois a été annoncé entre la date du verdict et la prochaine date d’audience le 28 août prochain. Or, un long délai entre le verdict d’un appelant et le moment du prononcé de la peine est une circonstance exceptionnelle qui a donné droit à la requête et libéré le révérend.

Paul Mukendi est-il réellement coupable ?

Seuls Dieu, la victime et le coupable présumés connaissent la vérité dans cette affaire. Il est possible que l’accusation d’abus sexuel de cette femme soit fondée comme semble l’affirme la justice canadienne. Il est aussi possible que Paul Mukendi soit innocent et victime d’un complot comme l’affirme sa défense. Il est donc souhaitable que les chrétiens restent prudents lorsqu’ils doivent commenter ce genre d’affaires qui nous rappellent le récit de Genèse 39 :7-23.

« Après ces choses, il arriva que la femme de son maître porta les yeux sur Joseph, et dit : Couche avec moi ! Il refusa, et dit à la femme de son maître : Voici, mon maître ne prend avec moi connaissance de rien dans la maison, et il a remis entre mes mains tout ce qui lui appartient. Il n’est pas plus grand que moi dans cette maison, et il ne m’a rien interdit, excepté toi, parce que tu es sa femme. Comment ferais-je un aussi grand mal et pécherais-je contre Dieu ? » (Genèse 39 :7-9)

L’épouse de Potiphar a tenté de faire chuter Joseph par les plaisirs des sens, qui ont vaincu beaucoup d’âmes. Mais Joseph, par la grâce de Dieu, a pu résister et surmonter cette tentation ; sa résistance envers cette femme a été la démonstration de la puissance divine, cette même puissance qui a délivré Daniel et ses compagnons de la fournaise ardente.
Joseph aurait pu facilement tomber et commettre ce péché. Le tentateur, dans ce texte, était sa maîtresse ; une fois ce péché commis, Joseph aurait pu jouir d’un certain appui supplémentaire de la part de cette femme pour son avancement. Refuser ses avances, plaçait Joseph dans une situation plus que périlleuse ; il a fait de cette femme son ennemi. Le lieu et le moment étaient favorables à cette tentation. De plus, Joseph était constamment sollicité par cette femme.
La grâce toute puissante de Dieu a permis à Joseph de surmonter cet assaut de l’ennemi. Le patriarche a donné priorité à Dieu et au respect dû au maître de la maison. Nous sommes liés tant par l’honneur que par la justice et la gratitude, afin de ne pas pratiquer le mal en secret envers ceux qui placent leur confiance en nous.
Joseph n’a pas voulu offenser son Dieu. Il faut souligner trois points par lesquels Joseph s’est distingué :
Il a constaté qu’il était la victime de cette tentation. Il s’est souvenu qu’il était engagé envers Dieu et qu’il a témoigné aux autres sa piété. Le péché sexuel a bien été l’objet de cette tentation. D’autres auraient pu minimiser la gravité de cette faute, Joseph l’a très bien évaluée ; il faut appeler le péché par son propre nom et ne jamais l’amoindrir.
La grâce de Dieu a permis à Joseph de surmonter la tentation, tout en évitant la colère. Il n’est pas resté au stade de cette tentation, mais il s’en est rapidement éloigné, il s’est échappé, pour sauver sa vie. Si nous professons de ne pas vouloir commettre l’iniquité, fuyons comme l’oiseau qui a décelé le piège, comme une jeune proie qui a repéré le chasseur.
La femme a décidé de se venger après que Joseph ait refusé ses avances. Elle dit ceci à son marie :

« L’esclave hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se jouer de moi. Et comme j’ai élevé la voix et que j’ai crié, il a laissé son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors. Après avoir entendu les paroles de sa femme, qui lui disait : Voilà ce que m’a fait ton esclave ! le maître de Joseph fut enflammé de colère. Il prit Joseph, et le mit dans la prison, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés : il fut là, en prison. » (Genèse 39 :18-20)

La version de la femme paraissait plausible et la culpabilité de Joseph était évidente. Normalement, la faute que sa femme reprochait à Joseph aurait entraîné une condamnation à mort. Si Potiphar ne l’a pas prononcée, c’est peut-être qu’il n’avait pas une totale confiance dans les dires de sa femme et qu’il avait une certaine méfiance quant à l’exactitude de l’accusation. Il ne voulait pas avoir sur la conscience la mort d’un innocent. Mais le reste de l’histoire montre à l’évidence que Dieu, qui l’a amené là, le gardait pour la tâche qu’il lui réservait.

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