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« Que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2 :3)

L’humilité, qui provient d’une vraie connaissance de Dieu et de soi-même, telle est l’attitude qui convient aux disciples de Jésus.

« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes. » (Philippiens 2 :3)

Un chrétien ne devrait rien faire pour une louange humaine. Au lieu de s’exalter lui-même, chacun doit élever les autres dans sa propre estime.

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Qu’as-tu que tu n’aies reçu ?

« Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? (1 Corinthiens 4 :7)

Ces trois questions doivent fermer la bouche à quiconque est enflé d’orgueil. Qui t’a imparti des dons (intelligence, talents, compétences, beauté, fortune, …) qui te distinguent des autres ? N’est-ce pas Dieu ? Si donc tu t’en glorifies, tu offenses Dieu, le souverain donateur.
Veux-tu te comparer à un homme de condition modeste ? Tu devrais alors te demander : en quoi suis-je, par nature, meilleur que lui ? S’il avait été à ma place, possédant tous les moyens d’éducation morale et de grâce divine dont j’ai joui, ne serait-il pas plus excellent que moi ? Si j’avais été à sa place, ne serais-je pas pire que lui ? Cette mesure est celle de Dieu, et si nous l’adoptons, nous n’aurons pas de peine à éprouver à l’égard de tout homme un sentiment d’humilité.

Dieu, la source de l’humilité

L’humilité est une vertu qui tire son importance du fait qu’elle appartient au caractère même de Dieu. Dieu est un être incomparablement grand et élevé qui, pourtant, s’humilie jusqu’à tenir compte du monde créé (Psaumes 113 :5-6).
Le plus parfait modèle de l’humilité devant le Père nous a été donné par le Seigneur Jésus-Christ, comme nous le montre Philippiens 2 :5-11. Ce texte souligne les deux natures de Christ : sa divinité et son humanité. Il était, dès l’origine, de condition divine, participant de la nature céleste, éternel et Fils unique de Dieu (Jean 1 :1). Il n’a jamais commis le délit de chercher à devenir égal à Dieu, ni vouloir recevoir l’adoration des hommes.
Revêtu de la nature humaine, Il est devenu en tous points semblable à nous, à l’exception du péché. Ainsi abaissé, selon sa propre volonté, il a été écarté de la gloire dont Il bénéficiait avec le Père avant que le monde soit. Il a non seulement revêtu la ressemblance et les agissements humains, mais Il était également le plus humble en tout, sans manifester sa splendeur céleste préalable. Sa vie entière fut un exemple de pauvreté et de souffrance.
L’étape la plus vile fut sans conteste sa mort à la croix, parmi les malfaiteurs. Il fut exposé à la haine publique et au mépris.
On ne peut que louer Jésus, en ce qu’Il a revêtu cette nature humaine, alors qu’Il était paré de sa divinité !

L’humilité nous situe par rapport à Dieu

L’humilité naît d’une comparaison entre la grandeur de Dieu et notre petitesse. Elle nous met dans la vérité à l’égard de Dieu. Elle nous pénètre du sentiment de nos limites, si vite atteintes. Non seulement nous ne possédons rien que nous n’ayons reçu de Dieu, mais nous ne sommes que par lui. Tout notre avoir et tout notre être sont de lui. Il est notre source absolue.
Elle ne nous conduit pas à nier nos qualités. Si nous avons de grands talents, elle ne nous interdit pas de le reconnaître. Dieu lui-même n’a-t-il pas fait dire par l’ange à la plus humble de toutes les femmes qu’elle était pleine de grâce ? Et elle-même n’a-t-elle pas reconnu.

L’humilité nous situe par rapport aux autres

L’humilité nous situe avec exactitude par rapport aux autres. Elle nous rend capables d’admettre leurs qualités telles qu’elles sont. L’homme sans humilité juge toujours les autres par comparaison à lui-même, en se surestimant et en les sous-estimant. On dirait que leur valeur le menace et qu’il faut qu’il s’en défende.
La personne humble, au contraire, voit le bien qui est en autrui. Si quelqu’un lui est supérieur, il le reconnaît. Loin de s’en attrister, il s’en réjouit, songeant que les talents des autres peuvent tourner à la gloire divine, aussi bien que ses propres talents.
Le chrétien sait que la vraie valeur est celle qu’on a au regard de Dieu. Pour juger, il ne s’en tient donc pas aux seuls critères perceptibles par les sens. Les richesses surnaturelles comptent plus à ses yeux que les simples qualités de la nature. Plus profondément, il n’oublie jamais que tout homme, même avili, a de la valeur aux yeux de Dieu. Cette pensée écarte forcément de l’esprit du chrétien toute tentation d’orgueilleux mépris.
L’humilité n’oblige pas à estimer – si ce n’est pas vrai – que telle personne a reçu de Dieu des dons surnaturels plus grands que ceux qu’on a soi-même reçus. Il en va de même pour nos dons naturels : rien ne force à les déprécier en les comparant.

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