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Les dix commandements (Exode 20 :1-17 ; Deutéronome 5 : 6-21)

Les dix commandements (Exode 20 :1-17 ; Deutéronome 5 : 6-21) se distinguent du reste de la Loi par le fait qu’elles ont été transmises oralement par Dieu à Moïse et écrites par lui sur deux tables de pierre. C’est à l’occasion de l’établissement de l’alliance théocratique du Sinaï que cette révélation est communiquée. On désigne couramment le contenu des deux tablettes contenant les dix commandements par le mot « Décalogue ».

Le Décalogue

Le mot « Décalogue » est formé du grec « déka logoï » = « dix paroles« , (Exode 34 :28) appelées habituellement « les dix commandements« , d’après Deutéronome 4 :13.
Les « Dix commandements » sont prononcées par la voix divine, au mont Sinaï, à l’intention de tout Israël (Exode 19 :16-20 :17). Après cela, elles sont à deux reprises gravées par le doigt de Dieu sur les deux faces de deux tablettes de pierre (Exode 31 :18 ; 32 :15-16 ; 34 :1, 28).
Moïse brise les deux premières tablettes, symbolisant par ce geste la rupture de l’alliance par Israël à cause du péché du veau d’or (Exode 32 :19). La seconde paire de tablettes est déposée dans l’arche de l’alliance (Exode 25 :16 ; 40 :20). Les Dix commandements seront par la suite reformulés en Deutéronome 5 : 6-21.

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Les dix commandements

Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant :
Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.
Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.  Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain; car l’Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne.
Tu ne tueras point.
Tu ne commettras point d’adultère.
Tu ne déroberas point.
Tu ne porteras point de faux témoignagecontre ton prochain.
Tu ne convoiteras pointla maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain.

Le but de la Loi

Le but de la Loi de Dieu était de montrer le caractère pécheur de l’homme et son éloignement moral de Dieu, son besoin d’un Médiateur s’il voulait s’approcher de Dieu. Israël a assigné ce rôle de médiateur à Moïse, mais Dieu a promis qu’un « autre prophète » comme lui viendrait.
La Loi voulait aussi montrer à l’homme comment vivre d’une manière plus parfaite en prenant la loi morale comme guide – sans que, pour autant, quelqu’un puisse espérer être justifié par son observance de la Loi car, « personne ne sera justifié en observant la Loi » (Galates 2 :16).

Comprendre les dix commandements

Les dix commandements sont formulés indifféremment de manière positive ou négative, car chaque loi morale a deux côtés : faire une chose, c’est en même temps s’abstenir de faire le contraire. Il n’y a rien de moral dans l’abstention de ce qui est interdit.
Dans l’interdiction formulée par un commandement, il faut lire simultanément l’encouragement à pratiquer la vertu contraire. Ainsi, ne pas commettre de meurtre implique le respect de la vie du prochain sous toutes ses formes ; ne pas commettre adultère signifie respecter la femme de son prochain et la distance que ce respect nous impose ; ne pas convoiter, c’est aussi veiller sur toutes ses pensées afin qu’elles ne s’égarent pas sur des domaines interdits.
Jésus a fait comprendre aux pharisiens qui s’en tenaient strictement aux interdictions relatives au sabbat que la Loi de Dieu impliquait aussi de « faire du bien » ce jour-là (Luc 6 :9). Dans Matthieu 5 :21-45, il a précisé tout ce qu’impliquaient les commandements évoqués.

Les chrétiens doivent-ils obéir aux dix commandements ?

Les dix commandements constituent une charte fondamentale contenant les principes moraux de base réglementant les relations humaines, des principes applicables à tous les peuples de tous les temps, quel que soit leur arrière-plan culturel. Ils sont formulés en termes d’absolu : « Tu feras…, tu ne feras pas ». Les quatre premiers concernent les relations avec Dieu, les six autres, les relations entre les hommes.
Etant donné le caractère universel de ces principes, il n’y a pas de raison pour que les chrétiens soient dispensés de leur obéir. On ne voit pas comment une société se porterait mieux si l’un ou l’autre de ces commandements était considéré comme caduc. Le fait d’être sous la grâce ne dispense pas de l’obéissance à Dieu ; au contraire, la grâce en donne la force.

L’amour, le plus grand commandement

« Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22 :37-39)

L’amour est le premier et le plus grand commandement.

Grand, parce qu’il englobe tous les autres ; premier parce qu’il précède le second qui va être nommé. Celui qui aime suprêmement Dieu ne peut vivre en lui désobéissant.
Le premier demande l’amour suprême pour Dieu ; le second demande d’aimer son prochain comme soi-même.
Celui qui aime suprêmement Dieu ne vivra pas dans la désobéissance ; celui qui aime son prochain comme lui-même cherchera le bien-être de ceux qui sont autour de lui.

L’amour est l’accomplissement de la loi

« Celui qui aime les autres a accompli la loi » (Romains 13 :8)

Celui qui aime son prochain ne lui fera pas ce qui est interdit par la loi : dérober, tuer, porter faux témoignage, commettre l’adultère, et il accomplit ainsi la loi de Moïse.

« L’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi. » (Romains 13 :10)

Celui qui aime ne fait ni ce qui est interdit par les commandements, ni aucun autre mal.

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