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La nouvelle vie du couple pastoral Andrew et Norine Brunson

Le couple pastoral américain Andrew et Norine Brunson enchaîne des rencontres avec des personnalités politique depuis son retour aux Etats-Unis. Ils viennent d’être reçus l’ambassadeur hongrois aux États-Unis, le Dr László Szabó et son épouse. Norine Brunson a accordé une interview à notre partenaire CSI :

CSI : Norine Brunson, votre époux Andrew est resté emprisonné durant deux longues années en Turquie sur la base d’accusations fallacieuses. Comment avez-vous vécu cette période de séparation, d’angoisses et de peur ?
Norine Brunson : Le pire a été pour moi l’incertitude. En temps normal, nous pensons que les problèmes vont s’arranger si nous ne baissons pas les bras. Mais dans ce contexte, nous avons rapidement compris qu’il s’agissait d’un combat spirituel qui se jouait à un niveau supérieur. Quoi qu’il en soit, cela a été terriblement difficile.

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Durant tout ce temps, il y a eu de nombreux revers. Vous ne pouviez pas vous rencontrer en famille. N’avez-vous jamais perdu l’espoir ?
Il m’est arrivé de frôler le désespoir. Globalement, j’avais confiance en Dieu qui allait libérer mon mari, mais je ne savais pas quand. Nous sentions bien que Dieu nous donnait des promesses et qu’elles faisaient partie de son plan pour nous. Je pensais donc : « D’accord, Seigneur, Andrew ne mourra pas en prison. » Mais il aurait très bien pu rester emprisonné dix ou quinze ans. »

Vous avez également passé treize jours en détention dans l’attente de votre expulsion du pays. Pourriez-vous nous décrire cette période ?
Nous ne savions pas ce qui se passait. Nous devions être expulsés, puis soudain nous avons été enfermés. Durant ces treize jours, nous n’avions aucun contact avec le monde extérieur, mais nous étions au moins ensemble. Les fonctionnaires refusaient de nous accorder un avocat et ne permettaient pas au consulat des États-Unis de prendre contact avec nous. De plus, nous n’avons pas pu changer d’habits durant cinq jours.

Dieu nous a promis une moisson en Turquie. Alors j’ai pensé : « Est-ce que Dieu permet que nous soyons en prison pour que tous les autres détenus viennent à la foi ? » Je me suis également demandé si nous reverrions un jour nos enfants. J’ai dit à Dieu qu’il fallait qu’il s’occupe d’eux. Nous étions totalement impuissants.

Andrew a beaucoup souffert, tant au plan physique que psychique. Comment avez-vous accepté cela en tant qu’épouse ? Arriviez-vous à rester forte pour lui ?
Durant tout ce temps si dur, nous avons aussi été richement bénis. Car nous savions que des chrétiens priaient pour nous dans le monde entier. Nous sommes reconnaissants pour cela. Je me suis littéralement « collée » à Dieu et j’ai passé beaucoup de temps dans sa présence.

Mais il était déprimant de voir souffrir l’homme que j’aimais le plus. J’ai donc beaucoup souffert avec Andrew. Et je me suis aussi réjoui avec lui quand il se réjouissait.

Vous avez dirigé ensemble une Église à Izmir. Comment avez-vous pu vous encourager mutuellement durant ce temps d’épreuve ?
C’est une Église magnifique. Mais elle est aussi soumise à une très forte pression. Plusieurs membres l’ont quittée. Mais ceux qui sont restés ont été fortifiés à travers cette crise. Je suis fière de notre Église qui est très forte et qui n’a jamais cessé de prier Dieu et de le louer durant la détention d’Andrew.

Vous avez habité à Izmir durant vingt-trois ans et pensiez faire votre vie en Turquie. Comment avez-vous vécu le fait de devoir quitter la Turquie tout en sachant que vous n’y retourneriez probablement jamais ?
Nous avons été évidemment très soulagés de retrouver la liberté. En même temps, nous étions tristes, car nous ne voulions pas quitter la Turquie. Nous voyons comment Dieu réalise de grandes choses en Turquie et guérit des hommes. Nous nous réjouissons de pouvoir passer plus de temps avec nos enfants aux États-Unis, mais la Turquie nous manque.

Morven McLean | CSI-Hongrie

Chrétiens TV

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