Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

La victoire appartient à l’Éternel – 1 Samuel 17 :47

Alors qu’il s’apprête à affronter Goliath, le jeune David fait cette déclaration audacieuse : « Toute cette multitude saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Éternel sauve. Car la victoire appartient à l’Éternel. » (1 Samuel 17 :47)

Nous découvrons dans 1 Samuel 17 le contraste existant entre Saul, le roi déchu, et David, le roi à venir : l’Esprit de l’Éternel s’est retiré du premier (désormais tourmenté par un mauvais esprit), mais demeure de façon continuelle sur le second. Il en résulte que le premier se montre incapable de conduire le peuple à la victoire contre les Philistins et tremble devant Goliath, tandis que le second plaçant sa confiance en l’Éternel s’en rend vainqueur et procure au peuple une grande délivrance.

Ce message vous a fait du bien ? Soutenez la chaîne Chrétiens TV à partir de 5 euros par mois

Qui était Goliath ?

Goliath était un descendant des Anaqim qui avaient été presque tous exterminés par Josué ; mais quelques survivants habitaient à Gaza, Askalon et Gath d’où Goliath était originaire (Nombres 13 :32-33 ; Josué 11 :21-22).

De quoi témoigne la peur du peuple ?

« Saül et tout Israël entendirent ces paroles du Philistin, et ils furent effrayés et saisis d’une grande crainte. » (1 Samuel 17 :11)

« A la vue de cet homme, tous ceux d’Israël s’enfuirent devant lui et furent saisis d’une grande crainte. » (1 Samuel 17 :24)

« Saül dit à David : Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse. » (1 Samuel 17 :33)

La peur de Saül et des combattants israélites témoigne d’un manque de foi dans les promesses de Dieu (Exode 23 :22 ; Deutéronome 3 :22 ; 20 :1-4). Cette foi aurait dû leur ôter toute crainte (voir 2 Samuel 10 :12 ; Exode 14 :13-14 ; Nombres 14 :9 ; Josué 10 :8 ; 2 Chroniques 20 :17).

Jessé manifestait une certaine réticence à envoyer son fils David, au camp de guerre de Saül, étant donné la situation militaire critique ; mais le Dieu de Sagesse dirige toutes choses, en vue d’accomplir Ses desseins.

Goliath ose défier « l’armée du Dieu vivant »

« Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l’armée du Dieu vivant ? » (1 Samuel 17 :26)

Cette question a autant de poids que Goliath est lourd. David n’avait jamais parlé auparavant. Ici, il apporte une nouvelle vision de la situation. Jusqu’à présent, on ne voyait que le côté militaire, les forces en présence. David présente les positions par rapport à Dieu : d’un côté, un « incirconcis », c’est-à-dire quelqu’un qui est en dehors de l’alliance, un païen, de l’autre, le peuple du « Dieu vivant ».

Si ce Dieu s’identifie avec son peuple, la situation se présente tout autrement qu’elle n’apparaît avec un géant d’un côté et des nains apeurés de l’autre. Pour Israël, Goliath était invulnérable. David ne voit en lui qu’un ennemi du Dieu vivant. Par cette parole, il a introduit une vision théocentrique de la situation.

Une épreuve d’humilité pour David

« Eliab, son frère aîné, qui l’avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit : Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais ton orgueil et la malice de ton cœur. C’est pour voir la bataille que tu es descendu. David répondit : Qu’ai-je donc fait ? ne puis-je pas parler ainsi ? » (1 Samuel 17 :28-29)

D’habitude, lorsque la tiédeur générale est à son comble, chaque initiative zélée faite avec engagement pour servir la cause divine sera vite blâmée : on prétextera l’inutilité d’une telle démarche, qui ne peut que souligner l’orgueil et l’ambition de son auteur. Éliab eut ce genre de réaction, ainsi que les dirigeants militaires du peuple d’Israël.

C’était pour David une épreuve d’humilité, de patience et de constance. Sa démarche était légitime et pleine de bon sens ; il n’a pas cherché à engager de polémique sur le sujet. La réponse qu’il adressa à son frère était calme et mesurée, afin d’atténuer la colère de ce dernier. Cette détermination à vaincre Goliath était plus honorable que le mépris manifesté par ce dernier !

Ceux qui entreprennent de grandes tâches pour la cause commune, ne doivent pas s’étonner de voir à quel point ils sont « contrés » par ceux de qui ils attendaient aide et appui. Ils doivent, dans de telles circonstances, persévérer et continuer humblement leur travail face aux menaces des contestataires, mais aussi devant les affronts et les doutes de leurs amis.

David reçu par Saül

« Lorsqu’on eut entendu les paroles prononcées par David, on les répéta devant Saül, qui le fit chercher. David dit à Saül : Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui. » (1 Samuel 17 :31)

Le jeune berger, qui le matin encore gardait ses moutons, manifestait davantage de courage que tous les puissants hommes de l’armée d’Israël ! Dieu adresse souvent d’importantes déclarations à Israël par l’intermédiaire d’hommes qu’Il a choisis. Il accomplit ainsi des choses prodigieuses en faveur de Son peuple, avec des moyens qui paraissent être une véritable folie aux yeux du monde.

David, ayant préalablement répondu avec humilité aux propos accusateurs de son frère, s’arma de foi face à la crainte qu’il éprouvait devant Saül.

« David dit encore : L’Éternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. Et Saül dit à David : Va, et que l’Éternel soit avec toi ! » (1 Samuel 17 :37)

Quand David gardait ses moutons, il fit preuve d’une bonne compétence à ce sujet. Cela nous rappelle Christ, le bon Berger, qui non seulement a traversé des périodes pénibles, mais qui a aussi laissé Sa vie pour Ses brebis. Cette conduite parfaite de notre Sauveur devrait nous encourager à faire confiance à Dieu, tout en veillant à rester dans le chemin périlleux du devoir. Celui qui nous a délivrés jusqu’à présent, continuera à le faire encore !

Il faut combattre avec l’armure de Dieu

« Saül fit mettre ses vêtements à David, il plaça sur sa tête un casque d’airain, et le revêtit d’une cuirasse. David ceignit l’épée de Saül par-dessus ses habits, et voulut marcher, car il n’avait pas encore essayé. Mais il dit à Saül : Je ne puis pas marcher avec cette armure, je n’y suis pas accoutumé. Et il s’en débarrassa. » (1 Samuel 17 :38-39)

Pour combattre le Philistin, David avait intérêt à quitter tout ce qui pouvait l’encombrer : il n’éprouva aucune envie à garder l’armure que Saül lui faisait porter. Ce refus venait de l’Éternel : il devait apparaître clairement que la victoire sur Goliath était faite par la foi, montrant ainsi que Dieu accomplit Ses œuvres avec les instruments les plus faibles et les plus méprisés aux yeux du monde.

Pour accomplir une tâche, on ne doit pas se soucier, au premier abord, de la qualité des moyens utilisables, mais de leur adéquation. L’armure de Saül étant vraisemblablement parée d’éléments les plus nobles, dotée d’une solidité à toute épreuve. Quelle pouvait donc être la motivation de David pour ne pas l’utiliser ? C’était la foi en Dieu, en la prière et en la droiture. Toute « l’armure » de Dieu est indispensable pour combattre l’ennemi. Tels sont les moyens efficaces dont disposent tous les serviteurs de Dieu, quelles que soient leurs tâches !

La guerre est avant tout spirituelle

« David dit au Philistin : Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée. » (1 Samuel 17 :45)

La discussion rapportée entre David et son adversaire géant paraîtra invraisemblable au lecteur moderne. Mais cela faisait sans doute partie du protocole militaire des anciens.

Une fois de plus, David souligne qu’il ne se présente pas en tant que champion d’Israël mais de Dieu lui-même (voir 1 Samuel 17 :26, 36). En d’autres termes, les Philistins insultent l’Éternel, et non seulement l’armée israélite, et il s’appuyait sur ses « dieux », tandis que David avançait au nom du Dieu tout-puissant.

David remporte la victoire

« Ainsi, avec une fronde et une pierre, David fut plus fort que le Philistin ; il le terrassa et lui ôta la vie, sans avoir d’épée à la main. » (1 Samuel 17 :50)

Remarquez à quel point la vie ne tient « qu’à un fil », même quand un homme paraît être sûr de lui ! Avec quelle rapidité, quelle facilité et par quel moyen tellement modeste, le géant Goliath passa dans l’au-delà !

Que l’homme vigoureux ne se glorifie pas de sa force, ni celui qui est en armes de son armure ! Dieu résiste aux orgueilleux et méprise ceux qui osent Le défier, Lui et Son peuple. Personne n’a réussi à endurcir son cœur, tout en prospérant !

Ce passage démontre que ceux qui s’efforcent d’œuvrer pour la gloire de Dieu, et pour Sa cause, pourront compter sur Lui de manière infaillible !

David, un modèle pour les chrétiens

Un autre conflit existe, concernant ceux qui suivent Jésus ; un ennemi, beaucoup plus grand que Goliath, défie en permanence les chrétiens. Mais nous devons résister au diable, il fuira loin de nous ! Allons de l’avant à la bataille, avec la foi qui animait David. Les puissances des ténèbres ne pourront alors nous faire face. Il se trouve hélas encore beaucoup de chrétiens qui ont le cœur entaché par le mal et l’incrédulité !

Conclusion

La fausse sécurité dans laquelle se réfugient les insensés de ce monde, ainsi que leurs prétentions, sont à l’origine de leur anéantissement. Rien n’est mieux que l’humilité, la foi, et la piété qui se dégagent des paroles de David. Il manifesta son assurance d’être le futur vainqueur de ce combat : par ces paroles, malgré son apparence vulnérable, il annonça que seul l’Éternel lui attribuerait la victoire sur Goliath.

Chrétiens TV

Les commentaires sont fermés.

 
        
                    
     

ACTUALITÉ CHRÉTIENNE

Kabala s'apprête à fêter Pâques pour la première fois.
CHRÉTIENS DU CAMEROUN

LES ARTICLES LES PLUS LUS