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Aluel Ngong Atak, une chrétienne persécutée au Soudan

La chrétienne soudanaise Aluel Ngong Atak a été gravement maltraitée et violée par ses maîtres. Après vingt années de souffrances, Aluel Ngong Atak a retrouvé la liberté grâce à la Solidarité Chrétienne Internationale. 

La maman d’Aluel Ngong Atak a été kidnappée au Soudan du Sud. Mais Aluel se souvient à peine d’elle. Son maître Mohamed les a séparées dès son plus jeune âge pour l’emmener dans le village de Thien où il habitait avec son épouse et ses quatre enfants.

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Chaque jour, la femme de Mohamed forçait Aluel à moudre le sorgho à l’aide d’un lourd moulin : « Ce travail était si astreignant que je ne pouvais presque plus bouger les mains, le soir venu. » Pour la remercier du travail accompli, elle recevait quelques restes à manger. La sous-alimentation l’empêchait souvent de trouver le sommeil.

Un travail très risqué

Régulièrement, Aluel devait aller chercher de l’eau avec l’âne. Ce travail apparemment anodin lui faisait risquer sa vie à chaque fois, car elle devait se pencher pour plonger son sceau et le retirer avec une corde d’un puits profond. C’était un exercice terrifiant pour cette petite fille. Elle explique : « De nombreux esclaves plus forts que moi étaient déjà tombés dans le puits. Ils étaient morts dans d’atroces souffrances. Chaque fois que la femme de Mohamed m’envoyait au puits, j’étais paralysée par la peur : je voyais la mort se dessiner devant mes yeux. »

Mohamed était parfaitement conscient du danger que représentait ce travail et il interdisait formellement à ses enfants de s’approcher du puits. Mais pour une esclave, il n’avait aucune pitié : « Si je refusais d’aller au puits, j’étais battue avec un gourdin. »

Une attaque au couteau

La peur était omniprésente dans le quotidien d’Aluel : la famille la rabrouait en permanence et la traitait de négresse (jienge). Elle se souvient avec terreur : « J’avais toujours peur qu’ils me tuent. Un matin, je me suis réveillée plus tard que d’habitude. J’avais travaillé aux champs et j’étais exténuée. Le fils aîné de Mohamed s’est mis dans une colère noire et m’a planté son couteau dans la nuque. Pendant plusieurs jours, j’ai cru que j’allais mourir. »

Mohamed battait régulièrement Aluel. Il l’a excisée pour en faire une « bonne musulmane ». Il la violait en tout temps, lui causant des souffrances psychologiques et physiques intolérables.

Elle a peur des libérateurs

Aluel est déjà une jeune maman lorsqu’elle rencontre un jour au marché un libérateur d’esclave CSI. L’homme lui demande d’où elle vient. Puis, il lui propose de la raccompagner dans son pays, et l’emmène ensuite vers un camp où se trouvent d’autres esclaves dinkas. Lors du retour vers le Soudan du Sud, le libérateur d’esclaves confie les personnes libérées à ses hommes de main. Aluel ne voit pas cela d’un bon œil :

« J’avais peur d’être emmenée par ces hommes arabes et j’ai pensé qu’ils me mettraient à mort chemin faisant ; je demandais continuellement à Dieu de me protéger. » Aluel a aussi peur pour sa fillette venue au monde durant sa période d’esclavage. Mais ses peurs sont infondées, comme Aluel le confirme avec soulagement : « Les passeurs arabes nous ont traitées avec beaucoup de précautions, et nous ont donné assez à manger tout au long de notre voyage vers le Sud. »

Cette jeune chrétienne de 20 ans doit maintenant s’habituer à sa nouvelle patrie. Son cœur déborde de reconnaissance lorsqu’elle reçoit des mains de CSI assez de nourriture, un « kit de survie » et une chèvre laitière.

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