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Les athées doivent psychanalyser leur propre rejet de Dieu

Si les athées et les sceptiques psychanalysent souvent le croyant religieux, ils négligent régulièrement de psychanalyser leur propre rejet de Dieu.

Avez-vous déjà rencontré des sceptiques désagréables ou des athées hostiles qui semblent en vouloir à tout le monde ? Avez-vous déjà pensé que cela pouvait être dû au fait qu’ils ont vécu des choses très difficiles dans leur famille, souvent à cause de la faillite (ou de l’absence) de la figure du père ? J’ai récemment rencontré quelqu’un dans ce cas. Ayant grandi dans un foyer « chrétien » ultra-légaliste, les parents de cette personne avaient été impliqués dans le ministère professionnel. Mais son père avait commis l’adultère et avait ainsi attiré le rejet, l’hostilité et l’humiliation sur toute la famille.

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Lors d’un débat avec un athée, le philosophe chrétien J.P. Moreland dit à l’auditoire : « Si vous êtes athée, je vous parie un bon steak au restaurant que vous avez eu des problèmes d’autorité avec la figure paternelle. »[note]J.P. Moreland (avec Clancy Martin), “Does the Christian God Exist ?” (October 2006). Disponible à : http://video.google.com/ videoplay?docid=3780702651936909797#. Accessed 11 October 2011.[/note] Ronald K. Tacelli, un autre ami philosophe chrétien (Boston College), m’a raconté les conversations qu’il a eues avec des athées hargneux et irritables. Il a établi la même relation : « Ces gens-là ont des problèmes avec leur famille ». Mais n’allons pas trop vite.

PSYCHOLOGISER LE CROYANT

Nous avons l’habitude, en tant que croyants, de nous faire dire que Dieu n’est rien de plus qu’une idée inventée et fabriquée de toutes pièces – une illusion infantile, une fuite pathétique de la réalité pour nous aider à traverser une vie difficile et parfois cruelle. Au lieu que les hommes aient été faits à l’image de Dieu, les sceptiques affirment que les humains ont créé Dieu à leur propre image. Le philosophe athée Peter Railton fait référence aux dieux « auxquels nous avons donné vie. »[note]Peter Railton, “Some Questions About the Justification of Morality,” Philosophical Perspectives 6 (1992): 45.[/note]

Ludwig Feuerbach (1804–72) déclare dans L’Essence du christianisme : « La religion est le rêve de l’esprit humain. »[note] Ludwig Feuerbach, The Essence of Christianity, trans. George Eliot (New York: Harper and Brothers, 1957), xxxix. [/note] Cette notion a inspiré Karl Marx et l’a poussé à appeler la religion « le soupir de la créature opprimée » et « l’opium du peuple. »[note] K. Marx and F. Engels, Collected Works, vol. 3: Introduction to a Critique of the Hegelian Philosophy of Right, by Karl Marx (London: Lawrence & Wishart, 1975).[/note] Dans la même ligne de raisonnement que Feuerbach, le psychanalyste Sigmund Freud établit la relation entre l’impulsion religieuse de l’humanité et ses désirs subconscients. Dieu est le produit de telles « illusions, expressions des désirs les plus anciens, les plus forts et les plus pressants de l’espèce humaine… la règle bienveillante d’une Providence divine qui apaise nos craintes des dangers de la vie.»[note]Sigmund Freud, Future of an Illusion, ed. and trans. J. Strachey (New York: Norton, 1961), 30. [/note] Le poème Invictus (ce qui signifie «Invaincu») de William Ernest Henley (1849-1903) reflète bien l’esprit de ces « psychologisants » de la religion : « Je suis maître de ma destinée; je suis le capitaine de mon âme ». Les croyants, disent les sceptiques, transfèrent la responsabilité personnelle à une divinité inventée de toutes pièces plutôt que d’être maîtres de leur destin et capitaine de leur âme. (Peut-être pourrait-on appeler une telle projection « la béquille du capitaine ».)

LES PROBLÈMES AVEC L’ARGUMENT DE LA BÉQUILLE

Quelle est la faille de cet argument? Il soulève plusieurs problèmes et préoccupations.
Premièrement, Freud lui-même reconnaissait que sa « psychanalyse » de la religion ne disposait d’aucune évidence clinique. En 1927, Freud reconnut à Oskar Pfister – psychanalyste des débuts et pasteur protestant convaincu – que ses perspectives sur la projection religieuse « sont mes points de vue personnels. »[note]Sigmund Freud and Oskar Pfister, Psychoanalysis and Faith: The Letters of Sigmund Freud and Oskar Pfister, ed. H. Meng and E. French, trans. E. Mosbacher (New York: Basic Books, 1962), 117.[/note] Freud avait très peu d’expérience psychanalytique avec des croyants authentiques et n’a publié aucun résultat d’analyse de croyants sur la base d’une évidence clinique.[note]Paul C. Vitz, Faith of the Fatherless (Dallas: Spence, 1999), 8,9.[/note]

Deuxièmement, cet argument commet une faille sur le plan génétique, à savoir, l’erreur de décider de la véracité ou la fausseté d’une croyance sur la base de son origine ou de sa genèse. Ce n’est pas parce que vous avez appris les maths d’un enseignant grincheux qu’il faut en déduire que ce qu’il vous a enseigné (2+2=4) est faux. Ni parce qu’un ignare en mathématique tombe sur la bonne réponse à un problème complexe qu’il faut en déduire que sa réponse doit être incorrecte. Quand un sceptique se sert de l’argument de la faille génétique contre le croyant, cela s’avère être en fait une sorte d’insulte – un argument ad hominem (« contre l’homme »); en effet, il s’en prend à la personne et ignore l’argument.

Même si tous les croyants en Dieu adhéraient à leurs convictions pour des raisons inférieures ou non rationnelles, cela ne réfuterait en rien l’existence de Dieu. Cela pourrait simplement refléter le fait que les croyances d’un individu ne sont pas correctement fondées, sans pour autant qu’elles soient erronées.

Troisièmement, nous devons distinguer entre la rationalité de la croyance et la psychologie de la croyance. La psychologie de la croyance (comment les gens en viennent à croire en Dieu) est un sujet distinct de la rationalité de la croyance (pourquoi y a-t-il de bonnes raisons de croire en Dieu). Nous pouvons fournir de bonnes raisons de l’existence de Dieu (concernant le commencement de l’univers, la précision stupéfiante de la création, la conscience et la beauté, les arguments historiques en faveur de la résurrection de Jésus). Pour découvrir si Dieu existe ou non, nous ne pouvons nous contenter de considérer les motivations des gens; il nous faut plutôt discerner quelles sont les bonnes raisons de croire ou non.

Quatrièmement, il est hasardeux et arbitraire d’affirmer que tout ce qui est source de réconfort et de soulagement est faux. Qu’y a-t-il de désagréable à savourer votre soupe préférée ou une bonne tasse de thé par une journée froide? Nous parlons d’aliments réconfortants comme les spaghettis, la lasagne ou la pizza – des plats dont on est sûrs de ne pas être déçus. Il est clair qu’il n’y a rien de mal à y trouver du plaisir. La nourriture et le logement sont réconfortants, et avoir une famille saine apporte sécurité et réconfort, sans pour autant rendre la nourriture, le logement et la famille illégitimes. Et pourquoi prendre pour acquis qu’une croyance est fausse s’il se trouve qu’elle est source de réconfort?

Cinquièmement, la nature religieuse incurable des êtres humains pourrait tout autant indiquer un vide placé par Dieu en nous, vide que lui seul peut combler. La notion de béquille perd ici tout son sens. Si nous avons été créés pour jouir de Dieu et trouver refuge et sécurité dans une relation avec lui, nous ne devrions alors pas être surpris que Dieu lui- même ait « implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité » (Ecclésiaste 3.11, version Semeur). Dans ce cas, une telle inspiration constitue un pointeur vers le transcendant. Comme le disait Saint-Augustin, « Tu nous as faits pour toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en toi ». Cette aspiration s’avère plaider en faveur du théisme plutôt qu’un argument contre.

Le fait que les processus naturels contribuent à la croyance religieuse ne réfute nullement l’existence de Dieu. En réalité, le fait que nous soyons conçus pour croire en Dieu a du sens si Dieu nous a créés ainsi afin qu’il nous soit plus facile de croire en lui. Ces sortes de processus nous rendent capables d’apprendre à connaître Dieu personnellement, et nous sommes à notre meilleur sur le plan cognitif quand nos facultés nous orientent vers une authentique croyance en Dieu. [note]Alvin Plantinga souligne ce point dans Warranted Christian Belief (New York: Oxford University Press, 2000). Voir aussi Justin Barrett, Why Would Anyone Believe in God? (Lanham, Maryland: AltaMira Press, 2004).[/note]

Il est donc possible que (a) un Dieu personnel existe et qu’il ait créé des humains pour qu’ils soient en relation avec lui, que (b) des processus naturels contribuent en partie à la formation de la croyance religieuse, et (c) que la croyance en Dieu soit intellectuellement crédible, la pensée fonctionnant correctement selon le plan que Dieu avait conçu.[note]Voir le développement de Plantinga à ce sujet et sur d’autres sujets en rapport avec cette affirmation de Freud dans Warranted Christian Belief (New York: Oxford University Press, 135–63).[/note] À la lumière du troisième point ci-dessus (concernant la distinction entre psychologie et rationalité), nous devrions distinguer entre la biologie de la croyance et sa rationalité. L’existence de Dieu est une question distincte de tous facteurs biologiques ou psychologiques, mais Dieu peut avoir conçu le monde de façon à inclure ces facteurs pour rendre la foi plus facile.

Sixièmement, la figure d’un père réconfortant qui est au cœur de la foi biblique, n’est pas au centre des autres religions du monde. L’enseignement de Jésus présente de façon unique Dieu comme Abba (un titre juif pour père, utilisé par les enfants même devenus adultes), c’est-à-dire comme le Père personnel du croyant.[note]James D.G. Dunn, “Prayer,” dans Dictionary of Jesus and the Gospels, eds. I. Howard Marshall, et al. (Downers Grove, Illinois: InterVarsity Press, 1992), 619.[/note] Nous ne trouvons pas de terme aussi intime et personnel pour l’Être suprême dans les autres grandes religions mondiales; beaucoup de religions orientales le voient plutôt comme un être abstrait et impersonnel.

De plus, pourquoi un Dieu trinitaire — Père, Fils et Saint-Esprit? Et pourquoi inventer une déité compliquée et incontrôlable qui fixe des limites à nos impulsions et à notre égocentrisme, allant jusqu’à nous juger ? Cela ne ressemble en rien aux dieux et déesses de Grèce et de Rome qui n’étaient que trop humains. Comme Aslan, personnage de C.S. Lewis, le Dieu de la Bible est bon, mais il n’est pas sans danger.

Septièmement, la tentative de « psychologiser » les croyants s’applique davantage encore à l’athée endurci. Il est intéressant qu’alors que les athées et les sceptiques psychanalysent souvent le croyant religieux, ils négligent régulièrement de psychanalyser leur propre rejet de Dieu. Pourquoi les croyants sont-ils ainsi examinés de près et pas les athées? Souvenez-vous de cet autre aspect de la psychanalyse selon Freud — à savoir, un ressentiment latent qui désire tuer la figure du père.

Pourquoi partir du principe que l’athéisme est la position rationnelle, psychologiquement saine et normale alors que le théisme souffrirait d’une certaine déficience psychologique? Le professeur en psychologie Paul Vitz de la New York University renverse un tel raisonnement. Il dit en gros, « Considérons la vie d’athées et de sceptiques connus du passé. Qu’ont-ils en commun ? » Le résultat est intéressant : pratiquement aucun de ces personnages connus n’a eu de modèle paternel positif — ou n’a eu de père du tout.[note]Vitz, “The Psychology of Atheism,” Truth 1 (1985): 29–36. Voir aussi le livre de Vitz Faith of the Fatherless; également Faith of the Fatherless, 17–57.[/note]

Observons certains d’entre eux.

Voltaire (1694–1778) : Ce critique mordant de la religion, bien que n’étant pas athée, rejeta fermement son père et son nom de naissance, François-Marie Arouet.

David Hume (1711–76) : Le père de ce sceptique écossait mourut quand Hume n’était âgé que de deux ans. Ses biographes ne mentionnent aucun parent ou proche de la famille qui aurait pu servir de figure paternelle.

Baron d’Holbach (1723–89) : Cet athée français devint orphelin à l’âge de 13 ans et vécut avec son oncle.

Ludwig Feuerbach (1804–72) : Alors qu’il était âgé de 13 ans, son père a quitté la famille pour aller vivre avec une autre femme dans une autre ville.

Karl Marx (1818–83) : Le père de Marx était un Juif qui se convertit au luthérianisme sous la pression et non par une quelconque conviction religieuse. De ce fait, Marx ne respectait pas son père.

Friedrich Nietzsche (1844–1900) : Il était âgé de quatre ans quand son père est mort.

Sigmund Freud (1856–1939) : Son père, Jacob, l’a beaucoup déçu, étant passif et faible. Freud a également mentionné que son père était un pervers sexuel, ce dont ses enfants ont dû souffrir.

Bertrand Russell (1872–1970) : Son père est mort quand il avait quatre ans.

Albert Camus (1913–60) : Son père est mort quand il avait un an, et dans son roman autobiographique, Le premier homme, son père est au centre de ses préoccupations.

Jean-Paul Sartre (1905–80) : Le père de ce célèbre existentialiste est mort avant que son fils ne soit né.[note]Il semble cependant que Sartre soit devenu croyant en Dieu avant sa mort. Voir National Review, 11 June 1982, 677.[/note]

Madeleine Murray-O’Hair (1919–95) : Elle haïssait son père et a même essayé de le tuer avec un couteau de boucher. Nous pourrions ajouter quelques autres athées contemporains célèbres que Vitz ne mentionne pas et qui ont dû faire face à des défis similaires dans leur enfance :

Daniel Dennett (1942–) : Son père est mort quand il avait cinq ans et eut très peu d’influence sur Dennett.[note]Roger Bingham, “The Science Studio with Daniel Dennett.” Disponible à : http://thesciencenetwork. org/media/videos/29/Transcript.pdf. Accessed 11 October 2011.[/note]

Christopher Hitchens (1949–) : Son père (« Le commandant ») était un homme bon, selon Hitchens, mais lui et Hitchens « avaient peu de conversations ». En gardant « une distance respectable », leur relation devint « plutôt froide » avec un « dégel occasionnel ». Hitchens ajoute : « Je suis plutôt stérile en souvenirs paternels ».[note]Christopher Hitchens, Hitch-22: A Memoir, Large Print Edition (New York: Twelve/Hachette, 2010), 64,67,21,69.[/note]

Richard Dawkins (1941–) : Bien qu’encouragé par ses parents à étudier la science, il mentionne avoir été agressé sexuellement en tant qu’enfant – ce qui ne fut pas sans conséquences, même si Dawkins dit n’y avoir vu qu’un incident embarrassant.[note]Richard Dawkins, The God Delusion (New York: Houghton, Mifflin, Harcourt, 2008), 316.[/note]

De plus, l’étude menée par Vitz note comment de nombreux théistes célèbres du passé – tels que Blaise Pascal, G.K. Chesterton, Karl Barth et Dietrich Bonhoeffer – ont fait mention d’un père aimant et attentionné à leur égard.[note]See Vitz’s Faith of the Fatherless.[/note]

L’argument utilisé par le sceptique concernant la projection de la figure paternelle pour réfuter l’existence de Dieu est donc coupable de la faille génétique. Pire encore, pour le sceptique ou l’athée endurci, les plus éminents porte-paroles de l’athéisme et du scepticisme ont eux-mêmes vécu chargés de tout un bagage psychologique.

Nous devrions considérer les mérites des arguments pour et contre l’existence de Dieu sans délaisser les arguments basés sur les motivations de tel ou tel. Vitz nous rappelle cependant que des facteurs psychologiques (tels que des souvenirs d’enfance sains et plaisants plutôt que douloureux) peuvent effectivement avoir un impact sur la façon dont une personne en vient à croire ou ne pas croire; ces facteurs subconscients ne sont pas pertinents et peuvent s’avérer des blocages psychologiques par rapport à la foi. Ils peuvent rendre difficile le fait de faire confiance à Dieu, ceux qui sont censés être les plus proches de nous étant devenus indignes de notre confiance ou n’étant plus présents.

Quand des gens me disent avoir du mal à faire confiance à Dieu (même s’ils ont de bonnes raisons de ne pas croire en Dieu et qu’ils aimeraient y croire), je leur demande de me parler de leur histoire de famille, en particulier de leur relation avec leur père. Selon mon expérience, la réponse classique est : « Comment le saviez-vous? » ou « Vous avez raison ». Dans ce cas, le sentiment de sécurité offert par une communauté chrétienne empreinte d’amour peut jouer un rôle significatif pour aider à restaurer cette capacité à faire confiance à un Père toujours plein d’amour. Le fait qu’il est digne de confiance est particulièrement évident dans la façon dont Christ nous aime et s’est donné lui-même pour nous (Jean 3.16).

L’ARGUMENT DU DÉSIR

Nous pouvons intégrer ces considérations avec l’argument du désir, rendu célèbre par C.S. Lewis. Nos besoins et aspirations les plus profonds pointent vers un Dieu transcendant qui peu seul les satisfaire. Lewis parle d’un « désir de quelque chose qui ne s’est en fait jamais produit».[note]C.S.Lewis, “The Weight of Glory,” in The Weight of Glory and Other Addresses (New York: Macmillan, 1965), 6,7.[/note] Les humains ont toutes sortes de désirs – satisfaction sexuelle, réussite athlétique, vacances exotiques, repas de gourmet. Mais aussi agréables que soient ces expériences, elles ne nous satisfont pas entièrement. Nous soupirons après davantage – quelque chose qui va au-delà, quelque chose d’ultime.

Lewis écrit sur cette recherche de l’accomplissement dans la littérature et la musique : « Les livres ou la musique dans lesquels nous pensions avoir localisé la beauté nous trahirons si nous mettons en eux notre confiance; elle n’était pas en eux, mais ne faisait que nous parvenir par eux, et ce qui nous est parvenu n’est que le désir. Ces choses — la beauté, le souvenir de notre propre passé — sont des images de ce que nous désirons réellement; mais si nous les confondons avec la chose elle-même, elles deviennent des idoles muettes, qui brisent le cœur de ceux qui les adorent.[note]Ibid., 7.[/note]

Nos jouissances terrestres ne sont pas des fins en elles-mêmes. Nos désirs inassouvis peuvent pointer vers Quelqu’un d’unique alors que rien de terrestre ne peut satisfaire. Ils pointent vers une autre sphère, que nous ne pouvons commencer à expérimenter maintenant qu’en partie, mais que nous vivions un jour dans la présence de Dieu pleine et sans entrave – lui qui est notre Père glorieux et rempli d’amour.

NOTES

1. J.P. Moreland (avec Clancy Martin), “Does the Christian God Exist?” (October 2006). Disponible à : http://video.google.com/ videoplay?docid=3780702651936909797#. Accessed 11 October 2011.
2. Peter Railton, “Some Questions About the Justification of Morality,” Philosophical Perspectives 6 (1992): 45.
3. Ludwig Feuerbach, The Essence of Christianity, trans. George Eliot (New York: Harper and Brothers, 1957), xxxix.
4. K. Marx and F. Engels, Collected Works, vol. 3: Introduction to a Critique of the Hegelian Philosophy of Right, by Karl Marx (London: Lawrence & Wishart, 1975).
5. Sigmund Freud, Future of an Illusion, ed. and trans. J. Strachey (New York: Norton, 1961), 30.
6. Sigmund Freud and Oskar Pfister, Psychoanalysis and Faith: The Letters of Sigmund Freud and Oskar Pfister, ed. H. Meng and E. French, trans. E. Mosbacher (New York: Basic Books, 1962), 117.
7. Paul C. Vitz, Faith of the Fatherless (Dallas: Spence, 1999), 8,9.
8. Alvin Plantinga souligne ce point dans Warranted Christian Belief (New York: Oxford University Press, 2000). Voir aussi Justin Barrett, Why Would Anyone Believe in God? (Lanham, Maryland: AltaMira Press, 2004).
9. Voir le développement de Plantinga à ce sujet et sur d’autres sujets en rapport avec cette affirmation de Freud dans Warranted Christian Belief (New York: Oxford University Press, 135–63).
10. James D.G. Dunn, “Prayer,” dans Dictionary of Jesus and the Gospels, eds. I. Howard Marshall, et al. (Downers Grove, Illinois: InterVarsity Press, 1992), 619.
11. Vitz, “The Psychology of Atheism,” Truth 1 (1985): 29–36. Voir aussi le livre de Vitz Faith of the Fatherless; également Faith of the Fatherless, 17–57.
12. Il semble cependant que Sartre soit devenu croyant en Dieu avant sa mort. Voir National Review, 11 June 1982, 677.
13. Roger Bingham, “The Science Studio with Daniel Dennett.” Disponible à : http://thesciencenetwork. org/media/videos/29/Transcript.pdf. Accessed 11 October 2011.
14. Christopher Hitchens, Hitch-22: A Memoir, Large Print Edition (New York: Twelve/Hachette, 2010), 64,67,21,69.
15. Richard Dawkins, The God Delusion (New York: Houghton, Mifflin, Harcourt, 2008), 316.
16. See Vitz’s Faith of the Fatherless.
17. C.S.Lewis, “The Weight of Glory,” in The Weight of Glory and Other Addresses (New York: Macmillan, 1965), 6,7.
18. Ibid., 7.

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