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Un soutien économique pour les chrétiens du Nigeria

L’ONG Solidarité Chrétienne Internationale accorde depuis quatre ans un soutien économique aux chrétiens qui ont survécu au Nigeria à l’attentat perpétré contre à l’église Sainte-Thérèse de Madalla le jour de Noël 2011. Cette aide a permis à plusieurs d’entre eux de poursuivre de façon autonome leur nouvelle activité commerciale.

L’attentat-suicide est survenu il y a six ans au cours du service de Noël à l’église Sainte-Thérèse de Madalla, une ville située à 30 kilomètres de la capitale nigériane Abuja.

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Un terroriste de la milice Boko Haram roule jusque devant le porche de l’église avec une voiture bourrée d’explosif ; finalement arrêté par les gardiens, il peut néanmoins enclencher sa bombe et entraîner environ 45 fidèles dans la mort. Plusieurs dizaines d’autres personnes sont blessées, en partie grièvement, et la douleur est infinie pour les rescapés qui ont perdu des proches.

Benneth Ejimbe avec sa fille Rita.

Solidarité Chrétienne Internationale a accordé un financement de départ pour une petite entreprise à plusieurs personnes touchées par cet attentat, comme Benneth Ejimbe. À cause de ses blessures, Benneth a perdu son travail, mais grâce à l’aide de Solidarité Chrétienne Internationale, il a pu ouvrir une échoppe où il vend des habits et où il offre un service de nettoyage. Après des débuts difficiles à cause des problèmes de place, il a pu s’installer dans un plus grand local. Maintenant, son activité dégage assez de bénéfice pour qu’il puisse nourrir sa famille. Benneth est un homme d’affaires passionné, actif dans le domaine du textile, comme son père l’a été avant lui :

« Je suis très reconnaissant pour votre aide : Solidarité Chrétienne Internationale m’a permis de louer un local plus grand. J’ai même pu acheter une génératrice, un déshumidificateur et un réfrigérateur pour vendre des boissons. »

Pour couronner ce succès, Benneth peut compter sur l’aide que lui apporte sa fille Rita lorsqu’elle n’est pas à l’école.

Les représentants de Solidarité Chrétienne Internationale, Franco Majok et Joël Veldkamp, ont visité d’autres survivants de l’attentat. Grâce au soutien de CSI, plusieurs d’entre eux ont pu se lancer dans diverses petites activités commerciales. Nous les avons déjà présentés dans des éditions antérieures du bulletin.

Chioma Dike dans son commerce

Chioma Dike, dans son commerce d’huile de palme déclare:

« Je dois lutter pour faire des affaires, mais sans Solidarité Chrétienne Internationale je ne m’en serais pas si bien sorti. Merci de tout cœur pour votre aide ! »

Justina Uche (commerce de bois de feu et de charbon de bois, avec son mari Joseph et sa fille Josephine) :

« Mon petit revenu nous aide à nourrir notre famille de quatre enfants. Merci à Solidarité Chrétienne Internationale ! Avoir pu devenir encore deux fois maman après l’attentat est un miracle pour moi. »

Maria Odobougo travaille aujourd’hui dans son atelier de couture. Sa jambe gauche a été gravement blessée ; grâce à l’aide financière de Solidarité Chrétienne Internationale, elle a pu être opérée et sauvée de l’amputation :

« Ma jambe se porte mieux. Grâce à Solidarité Chrétienne Internationale, j’ai pu acheter des médicaments et ouvrir mon propre atelier de couture. Cela me permet d’avoir assez d’argent pour vivre. »

Maria Odobougo dans son atelier de couture

Mary Ejimofor travaille dans son magasin d’électricité, avec ses enfants Efniah Pious et Obyjoma Rafale :

« Mon commerce se développe toujours mieux. Sans l’aide de Solidarité Chrétienne Internationale, je n’aurais pas pu ouvrir mon échoppe. Je remercie Dieu pour votre soutien. »

Mary Ejimofor avec ses enfants

Mercy Agbo fait l’élevage de poules, avec son mari Ademdor et son fils John :

« Grâce à Solidarité Chrétienne Internationale, j’ai pu acheter un grand lopin de terre pour élever des poules. J’aimerais encore agrandir mon élevage. Mes enfants se portent mieux aujourd’hui et je sais que Dieu est plus fort que Boko Haram. Merci pour votre aide. »

Mercy Agbo avec son mari Ademdor

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