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Se positionner

 

Lecture :

Nombres 2 v 2 :

« Les enfants d’Israël camperont chacun près de sa bannière, sous les enseignes de la maison de ses pères ; ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation. » 

Au chapitre 34 des Nombres les quatre points cardinaux révèlent « une possession » (v 3) : « Le côté du midi commencera au désert de Tsin près d’Édom. Ainsi, votre limite méridionale partira de l’extrémité de la mer salée, vers l’orient, […] (v 6 et 7) : « votre limite occidentale sera la grande mer : ce sera votre limite à l’occident. Voici quelle sera votre limite septentrionale : à partir de la grande mer, […] (v 10) : « Vous tracerez votre limite orientale […] (v 12) : « […] Tel sera votre pays avec ses limites tout autour. »

Au chapitre 2 : Les points cardinaux indiquent « une position ».

Et notre vie spirituelle se situe entre « une possession » et « une position ». Se positionner près de Dieu pour posséder ses grâces.

  • « Prendre sa place près de Dieu. » 

« Ils camperont vis-à-vis et tout autour de la tente d’assignation. »

Dans le monde chaque individu cherche à se positionner par rapport à son travail, ses études, sa famille, son rang social, son origine….

L’enfant de Dieu, lui, doit avant tout se positionner par rapport à la volonté Dieu et de sa Parole. Et c’est ainsi que nous pourrons nous positionner dans notre famille, dans le travail, et face aux incroyants.

Nous devons avoir une attitude claire et afficher ainsi notre appartenance, sans tomber dans   l’intolérance, mais ouverte envers les autres, sans compromettre notre piété.

Où sommes-nous ? S’Il nous posait la question qu’il posa à Adam dans le jardin : « Mais l’Éternel appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? »

(Genèse 3 v 9).

Adam se cachait, il avait quitté cette proximité avec Dieu à cause de sa désobéissance, et n’était plus vis-à-vis de l’Éternel.

Il est bon de faire un test de positionnement : Ma consécration, est-elle toujours aussi volontaire ? Suis toujours aussi proche de Dieu ? Ai-je toujours les yeux rivés sur Dieu et ses promesses ?

  • « Tenir sa place dans sa maison. »

« […] Chacun près de sa bannière […] Sous les enseignes de sa maison »

(v 2).

Il est important que chacun respecte sa position au sein de sa famille. Nous devons être là où Dieu désir que nous soyons. Je dois tenir ma place en tant que père, mari, femme ou épouse et en tant que fille ou fils.

L’Écriture nous demande même de bien tenir notre maison avant de prétendre à une place dans l’œuvre de Dieu pour le servir.

« Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3 v 1 à 5).

  • « Prendre et tenir sa place dans le monde. »

« Chacun près de sa bannière […] »

Nous devons nous positionner personnellement et tenir fièrement notre bannière de chrétien !

Dans ce monde l’individu a cette tendance à se positionner suivant la mode, les tendances, les influences, avec parfois ce slogan « Comme tout le monde ! »

Le chrétien doit résister aux courants, aux tendances, pour rechercher la volonté divine, et demeurer personnellement, « près de sa bannière », de ses convictions, sans pour autant vivre loin de tout contact avec les autres.

  • « C’est Dieu qui choisit notre place »

« Là camperont […] » (v 3, 34).

Notre place est donnée par le Seigneur ; Il détermine notre place dans son œuvre comme ce fut le cas pour toutes les tribus d’Israël.

« Mettez-moi à part Barnabas et Paul […] » (Actes 13 v 2). Dieu avait choisi ces deux hommes.

C’était le Seigneur qui avait décidé, placé, envoyé ces deux hommes. Dieu envoya Élie chercher et oindre Élisée, pour qu’il soit prophète à sa place.    Samuel alla chercher David pour qu’il soit oint afin de devenir roi sur le peuple d’Israël, pour prendre la place de Saül que Dieu avait rejeté à cause de sa désobéissance.

Ne choisissons pas nous même une place dans l’Église ; aspirons à servir Dieu, à être utile et Il nous montrera notre place. C’est lui qui choisit, qui dirige, qui place.

« Ils seront les premiers dans la marche. » (v 9) et d’autres versets mentionnent: « Ils seront les seconds […] les troisièmes […] les derniers dans la marche » (v 16, 24, et 31).

Personne n’avait à redire, le Seigneur avait tout planifié et organisé pour la bonne marche de son peuple, afin qu’il parvienne au pays de la promesse.

Ne cherchons pas à nous positionner nous-même comme le fit Diotrèphe : Il voulait prendre la première place, mais ce n’était pas la volonté de Dieu.

« Diotrèphe, qui aime à être le premier […] » (3 Jean v 9).

L’invitation est plutôt de se présenter comme les derniers ; et plait à Dieu de nous faire monter plus haut si telle est sa volonté !

Gédéon fut repositionné par le Seigneur, il était en   dernière place mais Dieu l’a rétabli dans sa véritable place : « Gédéon lui dit : Ah ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. L’Éternel lui dit : Mais je serai avec toi, et tu battras Madian comme un seul homme »

(Juges 6 v 15 à 16). 

Jérémie a eu beaucoup de mal à accepter la place que le Seigneur lui avait assignée, ne se sentant pas la force d’assumer cette responsabilité ; mais là aussi Dieu maintiendra son choix : « […] Je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. Je répondis : Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, je ne sais point parler, car je suis un enfant. Et l’Éternel me dit : Ne dis pas : Je suis un enfant, Car tu iras vers tous ceux auprès de qui je t’enverrai. Ne les crains point, car je suis avec toi pour te délivrer dit l’Éternel » (Jérémie 1 v 5 à 8). 

  • « Prends place aux côtés de… »

« À ses côtés […] » (v 5, 12…) Chaque tribu était positionnée différemment par rapport à la tente d’assignation, précisément à côté d’une autre tribu, selon les ordonnances dictées par Dieu.

Ma position par rapport à Dieu, me place logiquement « à ses côtés. »

La vie communautaire n’est pas toujours facile à gérer, mais son bon fonctionnement est d’une importance capitale pour la bonne marche de l’Église.

Dans la réparation de la muraille de Jérusalem, cette phrase revient à plusieurs reprises : « À côté d’eux travailla […] travaillèrent » (Néhémie 3 v 4, 5, 7, 9, …). Et la muraille fut réparée et achevée, parce que ces deux mots étaient vécus réellement « à côté » ; chaque famille se mettait au travail, les unes à côté des autres, ce qui permit d’achever cette œuvre colossale.

  • « Rester à sa place. » 

« C’est ainsi qu’ils campaient […] » (v 34).

Ils restaient à leur place, peu importe le temps, le terrain, qu’il soit rocailleux ou sableux, dans le désert ou près des sources d’eau. Toujours près de Dieu, toujours près des « frères ». Ni le temps, ni les circonstances ne doivent nous en éloigner.

Prenons notre place et marchons sous la conduite du Saint-Esprit, et comme Israël, vers notre « Possession.

« Une position » qui conduit à une « possession ».

« Une possession » qui engendre sur « une position ».

Yves Prigent

Site de poésie: www.poesie-chretienne.com

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