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A quoi sert la Fédération protestante de France ?

Depuis 1905, la Fédération protestante rassemble la plupart des églises et des associations protestantes de France. Ces églises appartiennent à toutes les sensibilités du protestantisme qui se sont manifestées depuis la Réforme. Quant aux associations, ce sont essentiellement des œuvres, des mouvements ou communautés travaillant dans des secteurs d’activité très divers : enfance, personnes âgées, action sanitaire et sociale, éducation, communication, expression artistique, relations internationales, développement, etc.

La Fédération Protestante de France compte une trentaine d’Unions d’Églises et plus de 80 associations regroupant 500 œuvres, mouvements et communautés. Elle est membre du Conseil des Eglises chrétiennes en France (CECEF), un lieu d’information, de dialogue et d’initiatives communes pour les responsables des différentes familles ecclésiales. Elle est membre fondateur de la Conférence des responsables de culte en France (CRCF), créée en novembre 2011. Par ses principales églises, la FPF participe à la Conférence des Eglises européennes (KEK). Elle est membre associé du Conseil oecuménique des Eglises (COE).

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Vocation et mission

Communion et représentation sont les deux raisons d’être de la Fédération protestante de France. Raffermir la communion, c’est d’abord faire se rencontrer et se confronter des traditions et des pratiques différentes sur le plan théologique, ecclésiologique, liturgique, missionnaire, diaconal, etc.

C’est aussi faire ensemble ce qu’il n’y a pas de raison de faire séparément comme en témoigne l’activité des services et des commissions de la Fédération. La Fédération protestante de France (FPF) a pour vocation première de contribuer au rapprochement de ses Eglises et de ses associations, de coordonner leur action et de les aider à assumer leurs responsabilités. Elle assure également un certain nombre de services communs.

La FPF a par ailleurs pour mission de représenter le protestantisme français auprès des pouvoirs publics et des médias. Elle s’efforce de faire entendre la sensibilité protestante sur les grandes questions d’intérêt général d’ordre social, économique et éthique. Elle informe régulièrement les médias et publie de nombreux documents (déclarations, éléments de réflexion, …) sur des sujets d’actualité : laïcité, éducation, bioéthique, économie, événements internationaux, etc.

A ce titre, il revient à son Conseil ou, éventuellement à son président, de s’exprimer publiquement dans tous les domaines où le protestantisme croit devoir apporter un témoignage particulier, un message qui lui est propre et qu’il souhaite faire entendre dans le débat public.

La Fédération a aussi pour tâche de veiller à la défense des libertés religieuses en France et dans le monde, de favoriser le dialogue avec les autres
Eglises et associations protestantes (non membres de la FPF), et d’encourager les relations et les initiatives communes avec les Eglises chrétiennes non protestantes.

La FPF assure par ailleurs un certain nombre de relations sur le plan oecuménique et international. Par exemple avec le Conseil d’Eglises Chrétiennes en France (catholique, orthodoxe, protestant) ou avec la Commission Eglise & Société de la Conférence des Eglises européennes (KEK), représentant les Eglises auprès des institutions européennes à Strasbourg et à Bruxelles. La FPF a également en charge un certain nombre de relations internationales. Elle assure aussi le lien avec les Eglises d’expression française à l’étranger.

Unité et diversité

Malgré les liens très étroits qui les unissent, chacune des Eglises et des associations membres de la FPF conserve, en toute liberté, sa spécificité et son identité, tant sur le plan théologique que pratique. Les Eglises conservent leur appartenance confessionnelle propre et le fonctionnement ecclésiologique auquel elles sont attachées. C’est ainsi, par exemple, qu’elles n’ont pas toutes la même conception du baptême ni les mêmes modes d’organisation ecclésiale. Unité ne signifie pas absence de diversité, et même de différences.

En revanche, toutes les Eglises et associations membres de la FPF s’engagent à partager un certain nombre de convictions exprimées dans la Charte de la Fédération : dans le seul but de rendre un témoignage commun à l’Evangile, elles reconnaissent comme centrale, l’annonce du salut par la grâce et pratiquent sans restriction l’accueil mutuel à la Sainte Cène. Cette diversité est vécue comme une richesse à vivre et à partager. La Fédération continue d’enregistrer chaque année des demandes d’adhésion, tant de la part d’Eglises que d’associations.

Orientations et perspectives

Le pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, a décliné sa vision pour la Fédération protestante de France en quatre orientations et en actions associées en vue de 2017, prochain rendez-vous de « protestants en fête » et « 500e anniversaire de la réformation».

1. Renforcer le lien fédératif : « rassembler pour élargir la grande famille protestante de France dans sa belle diversité évangélique, baptiste, pentecôtiste, luthérienne et réformée, pour un meilleur témoignage commun dans nos églises et dans la société ».

Chaque église, communauté, institution, oeuvre ou mouvement doit se sentir pleinement partie prenante du projet fédératif, tant au plan national que régional ou local au travers des pôles fédératifs, par la mise en oeuvre de projets communs et d’interpellations réciproques sur les sujets théologiques, éthiques et sociaux. La FPF doit optimiser la visibilité, l’audience et la lisibilité de la vie fédérative pour ses membres et pour la société par une communication active et présente.

2. Etre présent dans la société : « Par la prière qui engage et les actions qui témoignent il nous faut protester notre foi. Protester c’est-à-dire attester de cette espérance dans la cité en nous tenant au service de ceux qui nous sont confiés (…) lutter contre la pauvreté, l’exclusion, contester l’injustice ».

Il faut vloriser cette vocation par le travail actif des communautés, oeuvres et Mouvements d’entraide membres de la FPF en témoignant par des actions de solidarité. La commission Église et société se saisira des grands sujets éthique ou d’actualité et invitera le conseil à se saisir des questions qui le concerne. La dimension internationale illustre que la FPF s’inscrit dans une réalité mondialisée, l’enjeu est de manifester sereinement que le protestantisme français est présent dans le réseau protestant mondial.

3. Porter avec d’autres un message de paix et de justice par le dialogue et la rencontre : « il nous faut encore inventer des occasions de reconnaissance et de réconciliation entre chrétiens de toutes confessions, entre croyants et incroyants, afin de porter un message de paix et de justice dans un monde trop souvent déchiré et violent ».

Par le service oecuménique, en perpétuant la tradition de dialogue entre chrétiens mais aussi de dialogue entre protestants. Celui-ci devra tenir compte de la dimension interculturelle et internationale de la situation des églises protestantes en France, Mosaic ayant ici toute sa place. Par le maintien et le renforcement du dialogue interreligieux, tenant compte de la réalité spirituelle diverse et complexe qui est celle de notre monde.

4. Reformuler toujours plus clairement ce qu’être chrétien signifie dans le langage d’aujourd’hui : « dans l’horizon de ce demi millénaire de la réformation, afin que l’évangile de Jésus Christ soit mieux entendu par nos contemporains »

Il y a un service biblique au coeur de cette démarche, ainsi que le rendez-vous en 2017 qui devra refléter la diversité confessionnelle, spirituelle et ecclésiale de la Fédération Protestante de France et porter le projet dans ses multiples dimensions : oecuménique, internationale, commémorative et festive.

Qui est le pasteur François Clavairoly

Le pasteur François Clavairoly a pris ses fonctions à la présidence de la FPF, le 1er octobre 2013.

Théologien, homme de dialogue, François Clavairoly est très attaché à la dimension oecuménique des relations entre les différentes Eglises chrétiennes, et au développement de la relation entre partenaires religieux. Il assure en 2015 et 2016 la présidence tournante de la conférence des responsables de culte en France (CRCF).

François Clavairoly est un acteur confirmé de la vie fédérative. Il a été auparavant président de la commission des relations de la Fédération protestante de France avec le judaïsme, a eu des responsabilités au sein de l’aumônerie des prisons, et a participé à des groupes de réflexion sur divers sujets de société.

Pasteur de l’Eglise réformée de France, il occupe son premier poste paroissial à Rouen, de 1982 à 1988. Il poursuit son ministère à Lille de 1988 à 1994, période au cours de laquelle il s’investit également au sein de l’aumônerie des prisons, assurant la fonction d’aumônier régional de la Fédération protestante de France pour la région Nord. De 1994 à 2000, il assure la présidence du Conseil régional en Nord-Normandie de l’Eglise réformée de France. Il est le pasteur de la paroisse du Saint-Esprit, à Paris (8e), de 2001 à 2013.

D’autres responsabilités au sein de l’Eglise réformée de France (devenue depuis 2012 Eglise protestante unie de France, EPUdF) ont conduit François Clavairoly à contribuer au rapprochement des Eglises luthériennes et réformées en France. Il a été, de 2002 à 2007, le président de la Communion protestante luthéro réformée (CPLR, anciennement Conseil permanent luthéro-réformé), instance de concertation entre ces Eglises tant pour des questions théologiques que de formation. François Clavairoly a été le modérateur du synode de Sochaux-Montbéliard, en 2007, qui a initié le processus d’union, et celui de Belfort en 2012 le concluant avec la fondation de l’Eglise protestante unie de France. Il est membre du conseil de la Communion des Eglises protestantes en Europe (CEPE), Concorde de Leuenberg, qui regroupe 105 Eglises luthériennes et réformées, pour porter une voix protestante en Europe.

Attentif aux relations intraprotestantes, il a été co-président du groupe de suivi de l’Accord de Reuilly entre l’Eglise anglicane et la CPLR ; et aussi du groupe de dialogue entre la Fédération des Eglises évangéliques baptistes de France et la CPLR.

Son engagement oecuménique oeoeoecuménique et interreligieux remonte aux prémices de son ministère pastoral, au cours de son stage paroissial à Casablanca, au Maroc, où il découvre la richesse de tels dialogues en lien avec les dominicains, les juifs et les musulmans. Il préside la commission des relations de la Fédération protestante de France avec le judaïsme de 2009 à 2013 animant le groupe de travail réunissant des pasteurs et des rabbins. Il est depuis 2007 vice-président d’honneur de l’Amitié judéochrétienne en France.

Il est également membre du Groupe des Dombes réunissant une quarantaine de théologiens catholiques et protestants répartis à parité entre les deux confessions, et en reflétant les diverses sensibilités. Il donne aussi un cours d’ecclésiologie à l’Institut supérieur d’études oecuméniques (Institut catholique de Paris).

Le pasteur François Clavairoly s’inscrit comme un acteur confirmé de la vie fédérative, participant à des groupes de réflexion sur divers sujets de société. Il a été notamment le coordinateur du dossier « Surmonter la violence » préparé pour les Assises de la FPF de 2004, et contribution à la décennie « Vaincre la violence », initiée par le Conseil oecuménique des Eglises.

Pour plus d’information, consultez le site officiel de la Fédération Protestante de France

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